En 1975, elle abandonne le PPD et son poste à l'université. Elle le retrouve cependant entre 1977 et 1982. Elle réintègre finalement le Parti social-démocrate (PPD/PSD) en 1981.
À l'occasion du IXe congrès national du PPD/PSD, célébré à Porto en , elle est élue pour la première fois membre de la commission politique nationale[1].
Le , Leonor Beleza est nommée à 36 ans ministre de la Santé dans le gouvernement minoritaire du libéral Aníbal Cavaco Silva. Seule femme ministre du cabinet, elle est également la première femme désignée au niveau ministériel depuis Maria de Lourdes Pintasilgo six ans plus tôt. Elle est promue à la deuxième place de la liste libérale de Porto pour les élections législatives anticipées du [4]. Elle est confirmée le dans ses fonctions gouvernementales, étant toujours la seule femme ministre de l'équipe au pouvoir.
Après le gouvernement
Elle est relevée de ses fonctions lord du remaniement ministériel opéré par Cavaco le qui touche les principaux cadres du cabinet, dont elle fait partie[5]. Au mois d' suivant, elle est désignée vice-présidente du PPD/PSD, sous la présidence de Cavaco Silva, au cours du XVe congrès national, qui se tient à Lisbonne[6]. Elle se représente aux élections législatives du , en huitième position dans le district de Lisbonne[7]. Réélue, elle devient vice-présidente de l'Assemblée de la République[8].
Elle quitte la commission politique nationale du PPD/PSD lors du XVIe congrès, réuni à Porto en 1992, pour prendre la présidence du conseil de juridiction national[9]. Elle devient avocate en 1993, puis consultante principale du centre juridique de la présidence du conseil des ministres et coordonnatrice du service juridique de TVI en 1994.
Elle est confirmée en par les délégués du XVIIe congrès, convoqué à Lisbonne, à la présidence de la commission de juridiction[10]. Elle prend cette même année la présidence du conseil fiscal de la banque Banco Totta & Açores. Ne s'étant pas représentée aux élections législatives du , Leonor Beleza est chargée, en , de présider le XVIIIe congrès national du Parti social-démocrate, qui se tient à Santa Maria da Feira et voit l'élection de Marcelo Rebelo de Sousa comme président du parti[11].
Elle quitte le service juridique de TVI en 1997 et Banco Totta & Açores l'année d'après. Au XXe congrès du PPD/PSD, réuni à Tavira en , Rebelo la choisit comme vice-présidente du parti[12]. Elle quitte les instances dirigeantes à l'occasion du XXIIe congrès, convoqué en à Lisbonne[13].
Elle se relance en politique pour les élections législatives anticipées du , où elle est tête de liste des libéraux dans le district de Portalegre. À l'ouverture de la IXe législature, alors que le PPD/PSD retrouve le pouvoir, elle est désignée vice-présidente de l'Assemblée de la République[8].
En 2005, elle renonce à se présenter aux élections anticipées et quitte le service juridique de la présidence du conseil. Nommée présidente de la Fondation Champalimaud(pt), destinée à la recherche biomédicale, en 2004, elle est nommée au Conseil d'État par le président de la République Aníbal Cavaco Silva en 2008, à la suite de Manuela Ferreira Leite. Elle est confirmée en 2011, puis en 2016 par le nouveau chef de l'État Marcelo Rebelo de Sousa.
Famille
Son frère Miguel(pt) appartient également au PPD/PSD et a été ministre des Finances entre 1990 et 1991. Elle est mariée avec Diogo de Mendonça Rodrigues Tavares, le couple ayant eu deux enfants, Maria et Miguel.