En 1958, un médecin major allemand, rescapé de la bataille de Stalingrad et des camps russes, repense à ces années de souffrance. Il se souvient des normes soviétiques lui interdisant de soigner. Il se rappelle son adjoint amoureux d'une fonctionnaire russe et ses nombreuses luttes afin de soigner ou de protéger ses hommes. Dans ce combat, il sera aidé par un médecin soviétique qui rappelle que, sous des uniformes différents, ils sont d'abord médecins.
Claire Kaiser, « L'évolution du discours mémoriel dans les œuvres filmiques depuis 1945 », in Le national-socialisme dans le cinéma allemand contemporain, Presses universitaires du Septentrion, 2013, p. 34