Paul Naschy Norma Sebre Guillermo Bredeston Mariano Vidal Molina
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
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Le Maréchal de l'enfer (El mariscal del infierno) est un film fantastique d'horreur argentino-espagnol, sorti en 1974, réalisé par León Klimovsky. Ce film s'inspire de la vie de Gilles de Rais (1404-1440)[1]. Il est sorti en Espagne en 1974, mais fut interdit en Argentine par le censeur Tato pour « sus muchas escenas de sangre [ses nombreuses scènes sanglantes] »[2]
Dans la France médiévale, le baron Gilles de Lancre se passionne pour l'alchimie et la magie noire. Son épouse, la sadique Georgelle, encourage ses intérêts en lui faisant croire qu'un de ses amis alchimistes, Simon de Braqueville, peut transformer le plomb en or si le baron lui fournit du sang de vierges. Le baron ordonne à ses soldats d'enlever toutes les jeunes vierges de la région, et sa femme les fait violemment sacrifier pour assouvir ses propres pulsions sadiques.
Gaston de Malebranche, jeune héros militaire de l'armée du baron, rentre chez lui après un long voyage et entend parler du baron et de sa femme comme sacrifiant de jeunes filles. Craignant que de Malebranche ne découvre la vérité sur leurs agissements, Georgelle tente de convaincre le baron de le tuer, mais celui-ci refuse, car de Malebranche lui avait sauvé la vie par le passé.
Georgelle révèle au Baron qu'elle peut faire apparaître le Diable en personne. Elle le dupe en déposant la tête coupée d'un jeune homme sur un autel, tandis que l'alchimiste se cache derrière la structure et utilise la ventriloquie pour faire croire que la tête parle. Le Baron est devenu si naïf qu'il croit parler au Diable.
Finalement, de Malebranche mène une révolte contre le Baron et, avec ses hommes, assiège le château. Le Baron affronte tous les rebelles, se croyant invulnérable. Il finit criblé de flèches et meurt.
Ignacio Armada Manrique et Guzmán Urrero Peña commentent :
« Naschy había leído la biografía novelada que Huysmans hizo del tristemente célebre mariscal…y la historia lo había cautivado. Hizo un guion pero la censura no parecía muy dispuesta a aprobar un argumento sobre un asesino esquizofrénico y pederasta, por lo que el guion se fue suavizando. Y al final no tuvo nada que ver con el original. Es una película de aventuras entretenida, con un guion sencillo bien resuelto, y con un ritmo que dice mucho del Klimovsky de esa época. »
— Paul Naschy, Ciclo della Luna llena, Madrid, Filmoteca nacional, 1993, cité dans Manrupe-Portela, p. 473-474
« Naschy avait lu la biographie romancée que Huysmans avait écrite sur le tristement célèbre maréchal… et l'histoire l'avait captivé. Il a écrit un scénario, mais les censeurs ne semblaient pas très disposés à approuver une intrigue sur un meurtrier schizophrène et pédophile, alors le scénario a été adouci. Et au final, cela n'a rien à voir avec l'original. C'est un film d'aventure divertissant, avec un scénario simple et bien résolu, et avec un rythme qui en dit long sur Klimovsky à ce moment. »
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