Le réalisateur Philippe Guillard est un grand connaisseur de l’univers du rugby à XV : ancien joueur de haut niveau (il a notamment évolué au poste de trois-quarts aile gauche au Racing Club de France), il s’est ensuite reconverti en journaliste, scénariste et écrivain. Il a également animé la Nuit du rugby. Il a révélé ses talents pour la comédie à la télévision, à travers notamment ses « gestes techniques » sur Canal+ à la mi-temps des matches de football. Il s'agit de sa première réalisation de long métrage.
Le film a été tourné en majeure partie dans le Tarn, département d'origine de Vincent Moscato (« Pompon »), ancien joueur de l'Union athlétique gaillacoise. Les scènes d'entrainement au rugby ont été tournées à Salvagnac, à 18 km de Gaillac[1]. La sortie a d’ailleurs été anticipée dans le Sud-Ouest (le , pour une sortie nationale le ).
Même s’il n’a pas le palmarès de Jo Canavaro, Gérard Lanvin a pratiqué le rugby pendant 10 ans (en minime, cadet et junior). Il jouait en position de trois-quarts aile[2].
Réception
Le journaliste Thomas Sotinel déplore « la maladresse de l'écriture » et « un montage en dépit du bon sens » au moment de la sortie du film en salle en 2011[3]. Le film reçoit également un accueil mitigé d'Olivier de Bruyn dans Le Point[4] et en général sur les sites spécialisés dans le cinéma[5],[6].
Notes et références
↑Vincent Vidal, « "Le fils à Jo" retrouve le Tarn », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
↑« Gérard Lanvin a joué à Franconville », Le Parisien, (lire en ligne)
↑Thomas Sotinel, « "Le Fils à Jo" : navet d'Ovalie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )