Il s'agit d'un traitement cynique de l'actualité sociale et politique de l'époque, mettant en scène des moutons face à leur principal prédateur : le baron noir (un aigle). Les moutons se montrent en général impassibles, à l'exception de quelques leaders historiques, syndicalistes et rebelles. Le Baron noir est un prédateur sans scrupules qui effectue des « prélèvements régulateurs », c'est-à-dire qu'il enlève des moutons probablement dans le but de les dévorer.
Le surnom de l'aigle est inspiré de celui de Manfred von Richthofen, un aviateurallemand de la Première Guerre mondiale. De famille noble et ayant fait peindre son avion entièrement en rouge pour provoquer ses adversaires, il fut rapidement surnommé « le Baron rouge » par les deux camps.
D'autres animaux apparaissent dans la série. On y voit ainsi un éléphant et une tortue qui font de grands raisonnements et débattent longuement de la question de l'équilibre entre les moutons et le baron pour finalement ne pas agir, ainsi que des rhinocérospoliciers, des tatous propriétaires, etc.
↑Bernard Raboin, « On n'est pas des bœufs », BoDoï, no 20, , p. 9.
Annexes
Bibliographie
Stan Barets, « Le Baron noir et le Dragon vert », dans Jean-Luc Fromental (dir.), L’année de la bande dessinée 81/82, Paris : Temps Futurs, 1982, p. 39.