Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le récit suit l'histoire de Rita Wednesday, depuis son enfance au printemps 1956 jusqu'en hiver 1973, principalement à Saratoga et à New York. Rita, orpheline de père, vit avec sa mère, domestique dans la maison de la famille Carteret. L'amant de Mme Wednesday est Edmond, un magicien qui, ensuite, se produit sur les scènes du monde entier avec Rita et sa mère[2]. Les tours d'Edmond font appel aux animaux et à l'hypnose. Edmond finit par épouser Rita ; à la mort de sa mère, Rita abandonne Edmond, les spectacles et la célébrité, pour s'établir à New York, dans l'anonymat, comme serveuse[2]. Submergée par ses souvenirs, par des pulsions de violence aveugle et par les sortilèges, Rita paie le prix de sa relation avec le magicien[2].
Personnages
Par ordre d'apparition
Rita Wednesday : l'héroïne, persécutée par les souvenirs de son enfance ;
Mme Wednesday : mère de Rita. Veuve d'un soldat tué en Corée, elle est l'amante d'Edmond ;
Mme Carteret mère ;
Edmond Carteret : le magicien ;
Monsieur Carteret père ;
Ross (avec sa bande), qui convoite Rita ;
« Le rescapé » sans nom : ancien soldat qui a été mutilé au Viet-Nam et amoureux de Rita ;
Velvet Verbone : inspecteur de police.
Publication
Publication à l'étranger
L'album est paru en anglais sous le titre The Magician's Wife chez l'éditeur Dover Graphic Novels.
Accueil critique
Dans Sud-Ouest en 1986[3], la rédaction commente « l'exubérance de l'écrivain rejoint celle du dessinateur qui accentue probablement le côté pitoyable des personnages ». Le scénario égare le lecteur entre rêve et réalité. D'après Patrick Gaumer[4], « François Boucq insuffle (...) son dynamisme et son sens de la narration graphique » dans ce récit « étrange et fantastique ».
Paul Gravett (dir.), « De 1970 à 1989 : La Femme du magicien », dans Les 1001 BD qu'il faut avoir lues dans sa vie, Flammarion, (ISBN2081277735), p. 468.