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Après une défaite sur le ring dans un match officiel important, Davey Gordon défend une entraîneuse de danse, Gloria, malmenée par son patron Vincent Rapallo. Les deux jeunes gens, qui habitent dans le même voisinage, sympathisent et tombent amoureux. Gloria décide alors de quitter son travail pour fuir sa condition et son employeur.
Ce dernier, épris d'elle, tente de l'en empêcher en éliminant Davey qui se retrouve ainsi confronté aux hommes de main de Rapallo.
S'ensuit une poursuite haletante avec une scène mémorable dans un entrepôt de mannequins.
Pour ce film, Kubrick s'est inspiré de quartiers et de gens typiques de New York.
Il disposait d'un petit budget (40 000 $) et a filmé l'intégralité du film sans son puis a doublé toutes les voix, ce qui représentait un travail technique considérable. D'ailleurs, Kubrick a réalisé lui-même une grande partie technique du film puisqu'il a été caméraman, réalisateur et monteur à la fois. Il a ensuite pu revendre le film à United Artists pour 75 000 $.
Pour Le Baiser du tueur Kubrick s'inspire de son premier court métrage réalisé en 1951, Day of the Fight, un documentaire consacré au boxeur Walter Cartier[2].