Laurent de Sutter naît le [1] à Bruxelles, il se décrit comme « un pur produit de la haute bourgeoisie bruxelloise, religieuse, militaire. »[2].
Malgré un rapport difficile à ses études de droit[2], il soutient, en , une thèse de doctorat, Politiques de la représentation[3].
En 1997, il devient pigiste au sein du magazinepop rockRif-Raf[4]. Il y reste dix ans, sept ans comme chroniqueur, puis trois ans comme titulaire de la rubrique Cosy Corner, qu'il fonde et qui est ensuite reprise par Daniel Franco[réf. nécessaire]. Il publie à la même époque, dans des revues comme T.A.P.I.N ou Liaisons.
Il publie enfin des essais dans diverses revues, dont la revue Pylône, dirigée par Gilles Collard, qui accueille son premier texte sur la pornographie, lequel attire l'attention de Serge Koster, directeur de la collection « L'attrape-corps » à La Musardine, qui lui commande son premier essai, Pornostars - Fragments d'une métaphysique du X, publié à l'automne 2007 dans sa collection[5],[6],[7],[8].
De l'indifférence à la politique est publié en . Le critique Michel Polac confie par la suite à Laurent de Sutter plusieurs travaux éditoriaux pour sa collection : l'édition et la présentation de deux volumes d'écrits de jeunesse de Clément Rosset (Une passion homicide et autres textes, 2008 et Précis de philosophie moderne, 2008.
Deleuze - La pratique du droit est publié en 2009. Dans le même temps, Laurent de Sutter reçoit des Presses universitaires de France la direction de la collection « Travaux pratiques »[9] qu'il crée, et publie des auteurs tels Camille de Toledo, Pascal Chabot, ou Véronique Bergen.
En , Laurent de Sutter publie Contre l'érotisme. En novembre, paraît chez Ombre Corte la version italienne de Deleuze - La pratique du droit, dans une traduction de Lorenzo Rustighi, et avec une préface de Sandro Chignola[10].
En , à la suite du départ de Roland Jaccard, Laurent de Sutter reprend, toujours aux Presses universitaires de France, la direction de la collection « Perspectives critiques »[11].
Il publie aussi, deux mois plus tard, un essai sur Une sale histoire, film de Jean Eustache, aux Éditions Léo Scheer : Théorie du trou. Ce livre est suivi, un an plus tard, par Métaphysique de la putain.
Laurent de Sutter rédige Le Livre des trahisons avec la contribution de plusieurs personnes dont Morgane Merteuil.
En 2020, il est nommé membre du comité consultatif du DiEM25 (Democracy in Europe Movement 2025)[12].
Il se réclame de la pop philosophie[17]. Il consacre plusieurs ouvrages à la philosophie du droit (Après la loi, Hors la Loi, Magic, Post-tribunal), essentiellement pour en remettre en question les fondements[18], dans la lignée des penseurs du réalisme juridique et des critical legal studies.
↑Joseph Ghosn, « Nouvelles Têtes. Laurent de Sutter », Les Inrockuptibles no 625, 20-26 novembre 2007, p. 4 ; et Jacky Goldberg, « Le sexe des anges », Les Inrockuptibles, no 661/663, 29 juillet-18 août 2008, p. 105
↑Michel Delon, « L'attrape-corps », Le Magazine littéraire, no 470, décembre 2007, p. 55
↑Cédric Rognon, « L'offense comme fondement de la démocratie », Art Press, no 342, février 2008, p. 70.