Bolivie : des femmes de mineurs emprisonnés commencent une grève de la faim pour réclamer la libération des prisonniers politiques. Le mouvement prend rapidement de l’ampleur, remettant en question le contrôle du régime sur le mouvement syndical.
Au sommet arabe de Tripoli, le front du refus palestinien et l’Irak s’opposent à la Syrie et à l’OLP qui souhaitent un règlement négocié avec Israël. Les participants gèlent leurs relations avec l’Égypte, qui obtient le soutien de Jimmy Carter.
Israël fait connaître ses propositions : évacuation du Sinaï, maintient des colons sous la protection de l’ONU et d’Israël, report de toute discussion sur les territoires occupés. Le 25 décembre, une rencontre entre Sadate et Begin aboutit à une impasse
4 décembre : à Bangui, sacre de l’empereur de Centrafrique, Bokassa Ier, qui a érigé la peur en système de gouvernement depuis . Cette cérémonie fastueuse a couté au pays environ 20 millions de dollars et plus de cinq mille invités y ont participé, mais aucun chef d'État. La France était représentée par son ministre de la Coopération. Revêtu de sa grande tenue de maréchal, copie de celle que portait le Maréchal Ney lors du sacre de Napoléon Ier, le nouvel empereur auto-proclamé, qui s'était accordé le titre de président à vie en , atteint ce jour-là le sommet de son délire mégalomane[non neutre].
Rupture des relations diplomatiques entre le Viêt Nam et le Cambodge.
Le Viêt Nam lance une offensive massive contre la résistance anticommuniste des Hmongs du Laos. Plus de 30 000 soldats vietnamiens appuyés par l'aviation attaquent la région montagneuse entre Luang Prabang et Vientiane en utilisant du napalm et de la pluie jaune, un agent chimique très mortel. Bilan : 40 000 civils vont être massacrés et plusieurs dizaines de milliers de réfugiés s'enfuient vers la Thaïlande.
Les Khmers rouges, qui rêvent de conquérir la Cochinchine perdue au XVIIe siècle, lancent des incursions contre le Viêt Nam et s’en prennent aux Vietnamiens résidant au Cambodge.