Sa réputation de sumérologue n'a gagné aucune reconnaissance et ses travaux sur l'histoire de la civilisation ont suscité la controverse[3].
Il a accompagné l'expédition militaire britannique au Tibet de 1903 à 1904. Il eut une conversation avec Lobsang Gyaltsen au cours de laquelle le ganden tripa, alors régent du Tibet, sachant qu'il écrit un ouvrage sur le bouddhisme lui demande s'il est bouddhiste. Waddell lui répond qu'il ne l'est pas, mais qu'il est de religion chrétienne, où il voit des similitudes. Le régent du Tibet pense que les Britanniques n'ont pas de religion, étant donné le nombre de Tibétains qu'ils ont tué. Waddell met cette conclusion en relation avec l'expédition militaire britannique[4].
Selon le militant indépendantiste tibétain Jamyang Norbu, Laurence Waddell a cherché à justifier cette entreprise impérialiste violente en diabolisant la société et les institutions du Tibet[5].
↑(en) L.A. Waddell, Tribes Of The Brahmaputra Valley (the) : A Contribution Of Their Physical Types And Affinities, , 160 p. (ISBN978-81-7268-077-0, lire en ligne).
↑(en) L. A. Waddell, The Phoenician Origin of Britons Scots and Anglo-Saxons : Discovered by Phoenician and Sumerian Inscriptions in Britain, by Preroman Briton Coins and, , 482 p. (ISBN978-1-4733-5970-3, lire en ligne), p. 4.
↑(en) Christine Preston, The Rise of Man in the Gardens of Sumeria: A Biography of L.A. Waddell, Sussex Academic Press, (ISBN978-1-84519-315-7, lire en ligne)
↑Michael Taylor, Le Tibet de Marco Polo à Alexandra-David-Néel, trad. Annie Saumont, Office du Livre, Fribourg / Payot, Paris 1985, p. 206