La frégate Latouche-Tréville est équipée de deux centrales de navigation inertielle SIGMA 40 créées par Sagem.
Armement
Le bâtiment est armé de deux systèmes de quatre missiles anti-navire MM40 Exocet (huit Exocet), d'un système anti-aérien Crotale EDIR avec huit missiles sur rampes (vingt-six missiles), d'un canon de 100 mm Mod. 1968 CADAM, de deux canons anti-aérien de 20 mm F2, de quatre mitrailleuses de 12,7 mm et de deux catapultes fixes pour torpilles anti-sous-marines L 5 mod 4 (dix torpilles). Il embarque deux hélicoptères Westland Lynx[1].
Carrière opérationnelle
Durant la guerre du Golfe, sur les 37 appelés du navire lors de son appareillage le 12 janvier 1991, 34 ont signé un engagement pour participer aux opérations[2].
En , lors de l'opération Serval, la frégate Latouche-Tréville escorte un navire roulier, le Louise-Russ, qui transporte du matériel de Toulon à Dakar[3]. À partir d', la frégate participe à la mission Corymbe[4].
En 2015, la frégate escorte la réplique de la frégate Hermione qui a emmené le marquis de La Fayette en Amérique, pendant un voyage de quatre mois[5].
En , le Latouche-Tréville subit une fortune de mer par gros temps et perd sa tête de mât, l'obligeant à regagner Brest[6].
Le Latouche-Tréville apparaît dans le film-documentaire Océans de Jacques Perrin.
Le Latouche-Tréville effectue une dernière sortie à la mer le 14 juin 2022 avec ces anciens commandants de la Marine nationale[8] puis il retiré du service le 1er juillet 2022 après avoir parcouru 920 000 milles nautiques. Il est prévu qu'il soit déconstruit et recyclé[9].
Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN978-2-35678-056-0).