Il existe une étude au crayon noir sur papier vélin de 23,1 × 35,9 cm qui fait aussi partie d’une collection particulière.
Description
Le tableau mesure 83,2 × 128,8 cm.
Le cadre de l’action est pratiquement le même pour toute la série : une arène composite entre le Circus Maximus et le Colisée.
Les corps déchiquetés et le sang recouvrent le sable de l’arène. Une quinzaine de dresseurs font se regrouper la horde de fauves repus pour qu’ils regagnent les coulisses par un cunicule ouvert sous les gradins. Les corps encore fumant des crucifiés sous leurs auréoles ne sont plus que cendres. Les gradins sont quasiment vides, seuls quelques badauds regardent la scène.
La signature de l’artiste « J.L. GEROME » est située au milieu à droite, sur la partie grise du mur des gradins, juste à côté du pied d’un martyr.
Ce tableau est la conclusion d’un déchaînement de violence et venant conclure l’histoire terrible des persécutions chrétiennes sous Néron.
Propriétaires
La peinture est achetée aux enchères par Charles Gudtradt par l’intermédiaire de la maison de ventes Parke-Bernet à New York en 1943.
Elle est à nouveau mise aux enchères par Christie's à New York le , ensuite par Sotheby's à Londres le , puis par Christie's à Londres le et enfin le , l’œuvre est vendue par Christie's pour faire partie d’une collection particulière[3].
« Le sang coulait à flots des corps dépecés. Les chiens s’arrachaient des membres épars. L’odeur du sang et des intestins déchiquetés avait dominé les parfums d’Arabie et emplissait tout le cirque. Enfin, on ne vit plus, çà et là, que quelques malheureux à genoux. »