1954. La communauté de Linda Rosa, en Californie, est marquée par la chute d'une météorite, provoquant un début de feu de forêt dans les environs de la localité. Une fois l'incendie contenu, le corps céleste est retrouvé, mais il est radioactif et trop chaud pour être examiné. Le shérif laisse trois hommes garder le cratère. Ils seront confrontés à une intelligence d'origine extraterrestre qui n'est pas portée sur la discussion.
Synopsis
Une météorite tombe à proximité d'une petite ville en Californie. Un scientifique répondant au nom de Clayton Forrester (Gene Barry), qui profitait de quelques jours de repos dans les environs, est sollicité pour examiner la chose. Premier constat : elle est radioactive. La police demande aux curieux d'évacuer et trois personnes restent pour surveiller les lieux pendant la nuit. Durant cette dernière, une sorte de couvercle se dévisse du météore. En sort un vaisseau extraterrestre qui extermine les trois personnes[1].
Tous les appareils électriques de la ville arrêtent de fonctionner, les extraterrestres sont découverts, et l'armée est envoyée pour combattre. Mais les machines ont bien l'air invincibles, protégées par un bouclier invisible. L'armée est mise en déroute, et Forrester ainsi qu'une femme répondant au nom de Sylvia Van Buren (Ann Robinson) s'enfuient par avion. Ils finissent par se crasher, et se réfugient dans une maison de campagne abandonnée. Les machines martiennes les encerclent et pilotent des caméras afin de surveiller ce qui se passe à l'intérieur. Les deux humains finissent par être découverts, détruisent un martien à coups de hache et repartent avec une des caméras qu'ils ont réussi à arracher.
L'invasion est mondiale, seule Washington n'a pas encore été attaquée et l'armée américaine s'apprête à se servir de la bombe nucléaire pour anéantir les attaquants. Sylvia et Forrester arrivent à l'institut où d'autres scientifiques commencent à étudier la caméra qui a été récupérée ainsi que le sang martien. Ils découvrent qu'ils sont en très mauvaise santé mais doivent évacuer avant d'en savoir plus car la première bombe sera lâchée à proximité de Los Angeles, où se trouve l'institut. Mais les Martiens résistent à celle-ci ; c'est la folie en ville et Forrester est séparé du reste de son groupe. Il se rappelle que Sylvia est une femme très croyante puis finit par la retrouver en faisant le tour des différents lieux de culte de la ville. Les machines extraterrestres détruisent tout, et alors que tout espoir semble perdu, elles tombent en panne toutes seules. Une voix off conclura que l'humanité aura été sauvée par les microbes et autres bactéries terrestres.
Ravis du résultat final, les détenteurs des droits sur l'œuvre du romancier offrirent au producteur George Pal de choisir un autre de ses romans. Il le fit en 1960 en produisant et réalisant La Machine à explorer le temps.
Les fameux tripodes du roman sont remplacés dans cette adaptation par des engins volants car il s'est avéré rapidement qu'il serait impossible de créer des tripodes avec des mouvements souples et crédibles. Néanmoins, dans certains plans, on peut voir les fils maintenant en l'air les engins volants.
Le film est inscrit depuis 2011 au National Film Registry pour être conservé à la Bibliothèque du Congrès des États-Unis « pour tous les temps en raison de son importance culturelle, historique ou esthétique »[3].
Le film est ressorti le en DVD chez Paramount Home Entertainment France au format 1.33:1 plein écran en version française, anglaise, allemande, italienne et espagnole en 1.0 Dolby digital mono et en version anglais 2.0 Dolby digital mono avec sous-titres français, anglais, allemands, suédois, danois, norvégiens, finlandais, néerlandais, turcs, portugais, espagnols, italiens, anglais pour sourds et malentendants. En supplément uniquement une bande annonce en anglais[4].