Jallel, un jeune Tunisien, immigre clandestinement en France. Ce n'est pas le pays de cocagne dont il avait rêvé, mais il s'adapte bien à Paris où il fait toutes sortes de rencontres : Nassera, une jeune mère célibataire qui refuse à la dernière minute de l'épouser, des clochards avec qui il vit dans un foyer et Lucie, qui souffre de troubles psychiatriques.
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Le film était prévu de longue date : dans La Faute à Voltaire, le personnage principal, Jallel, vend dans le métro Macadam, un journal de rue, et annonce au programme « une réduction de 15 % sur le film La Graine et le Mulet », film qui sera effectivement tourné sept ans plus tard, mais dont Abdellatif Kechiche avait déjà le projet.
Critiques
La critique donne un jugement assez positif au film. Pour Les Inrockuptibles « si on veut bien considérer que La Faute à Voltaire est quand même une première œuvre (ce qu'on aurait tendance à facilement oublier tant elle est aboutie…), l’ensemble est porté par une gaieté têtue, un refus de la moindre noirceur facile, qui lui permet de faire oublier ces menus défauts[1]. » Tout en indiquant que son avis divise la rédaction à sa sortie, Louis Guichard juge dans Télérama « que le film s'essouffle et s'effiloche au bout d'une heure et demie (il dure 2h10), en mal de cap et de rythme (...) Le revers de son style apparaît : la longueur des scènes est plus contestable, les louvoiements de la mise en scène, moins heureux[2]. Selon Alexis Nouss[3], « le film met efficacement en scène les destins convergents des étrangers clandestins, des descendants d'immigrés et des marginaux sociaux les amenant à former une communauté ».