L'Écho de Paris a été fondé le par Valentin Simond. D'abord journal du matin, il devint journal du soir en 1885, et redevint quotidien du matin en 1888[1]. Aurélien Scholl en est le principal rédacteur dès ses débuts et forme avec Simond le duo qui fit le succès du journal.
Henry Simond définissait son journal ainsi : « Un quotidien dont le lecteur est un prêtre, père ou frère de prêtre, et la lectrice une dame en deuil qui a son fils à Saint-Cyr »[2].
Un supplément illustré, L'Écho de la semaine, paraît entre 1897 et 1899[3].
Après la catastrophe de Courrières (1906), la grève faisant tache d'huile, L'Écho de Paris, affolé, titre « Vers la Révolution ».
À la fin de la Première Guerre mondiale, à l'automne 1918, comme d'autres journaux de droite (Le Matin, L'Action française…), L'Écho de Paris fait preuve de jusqu'au-boutisme, préconisant de marcher sur Berlin pour y signer l'armistice. L'année suivante, il soutient cependant le président du Conseil Clemenceau lors de la conférence de paix, espérant mettre à genoux l'Allemagne pour de bon.
Intitulé Écho de Paris jusqu'au , il prend le nom de Le Jour-Écho de Paris du fait de sa fusion avec le journal Le Jour dont le premier numéro datait du . À partir du , le journal est publié en Zone Sud (Poitiers, Clermont-Ferrand, Marseille, puis, à nouveau Clermont-Ferrand), puis se saborde en 1942.