Fauquet juge que « si l'œuvre de Kreutzer possède une grande liberté formelle et une réelle fantaisie, en particulier ses quatuors à cordes, il s'en faut que la qualité du contenu soit équivalente à la recherche d'originalité[2] ». David Charlton relève cependant le commentaire favorable de Fétis à l'égard des compositions de Kreutzer, et le musicologue souligne dans la Symphonie en fa mineur de l'auteur (vers 1860) la dimension particulière de l'inclusion dans l'instrumentation de la partition d'un ensemble de six saxophones et de cinq saxhorns[3].
Léon Kreutzer se distingue essentiellement dans le domaine de la critique musicale. Il collabore à La Quotidienne, à L'Union à partir de 1840, à la Revue et gazette musicale de Paris à partir de 1845, à la Revue contemporaine à partir de 1854, ainsi qu'à L'Opinion publique et au Théâtre, et rédige des articles sur la musique dans L'Encyclopédie du XIXe siècle, dont « Opéra » et « Opéra-Comique », en collaboration avec Édouard Fournier[2],[4].
Dans ce cadre, il est un grand promoteur de Berlioz, apprécie Meyerbeer, est ami avec Liszt et défend les derniers quatuors de Beethoven[2].