Léon Bloch était le fils d’Émile Bloch, rubannier, né à Soultz le 27 mai 1844, et de Pauline Didisheim, née à Saint-Imier en Suisse, le 17 avril 1842, elle-même fille de Aaron Léon Didisheim.
Léon Bloch est sorti de l’École normale supérieure (promotion L 1894)[4] comme agrégé de philosophie en 1899.
Il s’était rapproché des sciences par son sujet de thèse : La Philosophie de Newton. Il a soutenu cette thèse en 1908 à Paris, complétée par une thèse d'État, intitulée Les Origines de la théorie de l'éther et la physique de Newton.
Léon Bloch était modeste et se contenta d’un poste d’assistant à la Sorbonne, pour travailler aux côtés de son frère. Il fut emprisonné sur ordre du gouvernement de Vichy mais survécut, contrairement à ce dernier. Miné par le chagrin, il mourut en 1947.
Le Principe de la relativité et la théorie d'Einstein, Paris, Gauthier-Villars, 1922.
Ionisation et résonance des gaz et des vapeurs, Paris, Journal de physique, 1925.
Structure des spectres et structure des atomes, Paris, 1930.
Sources de lumière ultra-violette à spectre continu, avec Daniel Chalonge et Henri Volkringer, 1931.
Précis d'électricité théorique, seconde édition revue et corrigée, Paris, Gauthier-Villars, 1933.
Spectres ultra-violets extrêmes du zinc et du cadmium, avec Eugène Bloch, Paris, Masson, 1936.
Extension du spectre du mercure dans l'ultra-violet extrême, avec Eugène Bloch, Paris, Masson, 1936.
Spectre d'étincelle de l'argent dans le vide, avec Eugène Bloch et Li Kouang Tao, Paris, Masson, 1943.
Archives
La bibliothèque de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm conserve les archives de la famille Bloch[6]. Un fonds complémentaire d'Hélène Bloch, la femme d'Eugène Bloch, est conservé à La Contemporaine[7].
↑Fonds Bloch, École normale supérieure, Bibliothèque Ulm-Jourdan, sur le site du Répertoire de fonds pour l'histoire et la philosophie des sciences et des techniques (RHPST).