Cet album est marqué par l'engagement politique de son auteur puisqu'il tient son point de départ dans les résultats de l'élection présidentielle de 2007 qui « ont été une claque » pour Cali[3]. La chanson Résitance a par exemple été écrit le soir du [3].
Le titre L'espoir provient de sa participation le a une journée de manifestations : « K.O. social » organisé par les Têtes Raides et c'est également une référence à la chanson homonyme de Léo Ferré, parue dans l'album du même nom en 1974[3].
Mathias Malzieu a collaboré à l'enregistrement de cet album en le co-réalisant alors qu'il travaillait sur La Mécanique du cœur pour son groupe Dionysos. Cali indique qu'il a « transformé le studio en terrain de jeu », laissant de la place à la spontanéité et au hasard. Ainsi le duo avec Olivia Ruiz sur Je ne te reconnais plus n'était pas prévu. C'est la conséquence d'un concours de circonstance lors duquel Olivia venait simplement embrasser Mathias son chéri[2].
Le titre Sophie Calle no 108 provient du projet de Sophie CallePrenez soin de vous en référence aux derniers mots d'une lettre de rupture qu'elle a reçu. Ce projet rassemble les travaux de 107 femmes de tout horizon autour de cette lettre. Cali propose un 108e élément sous la forme d'une chanson qui ne devait être écoutée qu'une fois, mais Sophie Calle a souhaitait que d'autres aient la possibilité de l'écouter[3].
La chanson Le Droit des pères est dédiée à tous les parents ayant des difficultés à voir leurs enfants et à l'association « Les Papas = Les Mamans »[4] ; Cali ayant lui-même été confronté à cette problématique[2].
Réception de l'album
Accueil critique
Le magazine culturel Télérama décerne à L'Espoir trois de ces célèbres « f » sur quatre possibles. Il évoque un disque « foisonnant » et une « réalisation subtile ». Cet album marque, selon le magazine, le « redressement » de Cali après un second disque « pesant ». Quelques chansons semblent dénoter dans cet ensemble plutôt positif notamment les titres 1000 cœurs debout et Résistance qui sont à inscrire « à la rubrique du pire »[1].
Les Inrockuptibles évoquent quant à eux un disque « engagé » et « indocile » où Cali est « plus fougueux que jamais » et « chante à pleins poumons ses maux pour la France qui se lève tard ». Ils notent, au même titre que Télérama, une production « soignée »[5].
Le Figaro remarque que « cet album est superbement écrit et réalisé » et se laisse prendre dès les premières chansons par « un souffle qui fait penser aux Anarchistes ou à La Mémoire et la Mer de Léo Ferré » pour conclure que « L’Espoir fait le portrait d’un homme à l’univers arboré, touffu »[6].
Classement et certification
L'album a été certifié disque de platine le [7] marquant plus de 100 000 exemplaires vendus.