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L'homme politique belge Louis Durieux, considéré dans son pays comme l'une des personnalités publiques les plus éminentes, et son épouse Maëva sont follement et passionnément amoureux. Une nuit, Louis découvre son corps sans vie dans une chambre d'hôtel à Ostende. Louis est emmené au poste de police, mais il ne veut pas parler aux agents qui enquêtent sur l'affaire et invoque son immunité de parlementaire. Il est soupçonné d'avoir assassiné Maëva dans la chambre portant le numéro 108.
Le titre
Selon le réalisateur, Stephan Streker, il faut entendre « L’Ennemi » dans le sens de « l’ennemi intime ». Cette notion d’ennemi témoigne d’une évidence : le pire ennemi qu’un être humain rencontrera jamais est lui-même.
Le film est inspiré d'un fait divers sur l'affaire Wesphael où Bernard Wesphael, un homme politique belge francophone, écologiste de gauche, est soupçonné d'avoir assassiné son épouse, Véronique Pirotton, dans un hôtel d'Ostende en 2013. Bien que Wesphael ait été acquitté trois ans plus tard au bénéfice du doute[1], cette affaire judiciaire reste l'une des plus mystérieuse de l'histoire du pays.