Le , à l’âge de 20 ans, Kurt Haseloff s’engage donc dans la Deutsches Heer, l’armée impériale allemande. Tout d’abord Fahnenjunker-Gefreiter, Haseloff passe rapidement Oberjäger, puis Fähnrich le . Nommé Leutnant, sous-lieutenant, le , Haseloff restera officier subalterne jusqu’à la fin des hostilités. Il exerce différentes fonctions, sur le terrain, puis comme instructeur à Zossen, Döberitz et Berlin. Kurt Haseloff termine la guerre comme adjutant, aide-de-camp, dans une division de chasseurs[3].
Entre-deux-guerres
Après la Première Guerre mondiale, Kurt Haseloff poursuit sa carrière au sein de la Reichswehr, l'armée allemande dont les effectifs sont juridiquement limités à cette époque. Il est promu Oberleutnant, lieutenant, le au 9e régiment d’infanterie. Le , Haseloff est promu Hauptmann, capitaine, le . En , le capitaine Haseloff est promu Major, commandant. Affecté à l'Oberkommando des Heeres, l'état-major des armées, le commandant Haseloff est promu Oberstleutnant, lieutenant-colonel, le [3].
Seconde Guerre mondiale
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Haseloff est toujours chef d’unité à l’état-major des armées. Haseloff est promu Oberst le . Le , le colonel Kurt Haseloff est nommé commandant de la 5e Schützen-Brigade, puis commandant de la 5e Panzergrenadier-Brigade à partir du . Promu Generalmajor, général de brigade, le , Kurt Haseloff est affecté de nouveau à l’État-major, où il exerce de hautes fonctions jusqu’au [3]. Relevé de ses fonctions, après l’attentat du 20 juillet 1944, puis rayé des cadres d’active le sur décision d’Himmler, le général Haseloff ne sera finalement pas emprisonné, sauvé par l’avancée des Alliés.
Kurt Haseloff s'éteindra le , à Munich, en Bavière.
↑Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.
Références
↑L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
↑François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).