Kitzbühel (en allemand : /ˈkɪt͡sˌbyːəl/[1]?Écouter[Fiche], aussi:/ˈkɪt͡sˌbyːl/?Écouter[Fiche]) est une ville autrichienne dont le nom signifie la colline au chamois, située dans le Tyrol. Il s'agit d'une station de sports d'hiver, axée principalement sur le ski alpin et considérée dans le milieu comme l'un des plus beaux plateaux proposés, grâce, notamment, à la Streif, sa piste de descente, vue par beaucoup comme la plus difficile et prestigieuse du monde. Située sur la montagne du Hahnenkamm, cette piste est le lieu de l'un des événements annuels les plus importants de la coupe du monde de ski alpin, par l'organisation d'un super-G, d'une descente, d'un slalom et d'un combiné.
Historique
Sur l'impulsion de Franz Reisch, le ski fait son apparition vers 1890 à Kitzbühel. Dans les années 1930, c'est déjà une station huppée où les grandes familles riches d'Autriche et d'Allemagne viennent faire du patin à glace, du curling et du ski. La station n'a rien d'exceptionnel sur le plan sportif : située relativement basse à 800 m et avec des sommets culminant à 2 000 m. Mais l'Hahnenkamm (« crête-de-coq ») est une montagne avec une piste très pentue au milieu des sapins, la Streif (le « ruban »)[2].
La ville est souvent empruntée pour des courses cyclistes comme le Tour d'Autriche ou d'Allemagne. En 2008, Kitzbühel accueille le passage des coureurs du Tour d'Autriche, le , l'arrivée se situant en haut de la station, au Kitzbüheler Horn (réputé pour ses pourcentages importants), et le , pour le départ de la troisième étape. Le , le Tour d'Allemagne s'élance de Kitzbühel pour un bref prologue. Le lendemain, la ville est également le départ de la première étape.
Il se compose de quatre secteurs indépendants les uns des autres : Hahnenkamm-Steingergkogel-Pengelstein (entre 750 et 1 970 m), Kitzbüheler Horn (750 - 2 000 m), Stuckkogel (900 - 1 580 m) et Pass Thurn (930 - 1 980 m), accessibles par un service d'autobus. 64 remontées mécaniques desservent 55 pistes totalisant une longueur de 158 km. Contrairement à l'image sportive véhiculée par les compétitions internationales, la station privilégie le ski de détente. Les pistes aménagées parmi les sapins constituent d'agréables et longs itinéraires, faciles (Pengelstein, Kaser) ou de difficulté moyenne (Fleck, Oxalm Nord). Quelques-unes présentent des pentes un peu plus raides, notamment sur les secteurs du Steinbergkogel. Les équipements, anciens sur le massif du Hahnenkamm, se révèlent insuffisants et, pour éviter les longues files d'attente, il est préférable de se rendre à Kirchberg et d'y emprunter la télécabine de Fleckalm, reliant le cœur du massif en 15 min. Le versant opposé du Kitzbüheler Horn, desservi par des remontées mécaniques modernes, offre un précieux complément au domaine, quand l'enneigement permet la descente jusqu'au fond de la vallée.
Art et culture
Le musée de Kitzbühel offre à tous les visiteurs la possibilité de découvrir l'histoire et la culture de la ville et de la région de Kitzbühel. Au dernier étage du musée, se trouve la galerie Alfons Walde où sont exposés 30 magnifiques tableaux de l'artiste.
Hiver 2004, la municipalité de Kitzbühel réussit à attirer au stade de tennis l'exposition des United Buddy Bears au cours de leur tournée mondiale avant que celle-ci soit présentée sous le titre «The Art of Tolerance» dans plus de 20 métropoles des cinq continents.
Kitzbühel est cité plusieurs dans la pièce de théâtre Pauvre France ! (1981) comme étant l'endroit où est partie la femme du protagoniste avec son amant.