Kevin Sullivan a fait ses études à l'université du Michigan, d'où il est sorti en 1998 avec un diplôme en ingénierie civile[2]. Il y a rencontré Ron Warhurst qui l'a entraîné de longues années[3].
Carrière
À seulement 14 ans, Kevin Sullivan fait montre d'une étonnante précocité en réalisant 1 min 53 s 03 au 800 m et 3 min 54 s 1 au 1500 m.
En 1995, il remporte son quatrième titre d'affilée aux championnats du Canada et obtient la 5e place aux championnats du monde remportés par l'Algérien Noureddine Morceli devant Hicham El Guerrouj. À Zurich il bat, en 3 min 52 s 25, le record national du mile. De 1997 à 1999, il progresse chronométriquement, effaçant le , en 3 min 35 s 19, le record du 1500 m de son compatriote Graham Hood. Celui-ci le récupère un mois plus tard à Zurich (3 min 33 s 94).
Sa carrière culmine en 2000 : le au meeting du Golden Gala de Rome, il passe sous la barre des 3 min 32 en finissant 4e de la course en 3 min 31 s 71. Le il récupère également le record national du mile aux Bislett Games d'Oslo, en 3 min 50 s 26. En août il est vainqueur du 1500 m des championnats du Canada pour la 5e fois[6]. À Sydney, pour sa première participation aux Jeux olympiques, il termine à la 5e place, derrière Noah Ngeny, El Guerrouj, Bernard Lagat et Mehdi Baala. Il conclut sa saison par une 3e place lors de la Finale du Grand Prix IAAF à Doha, derrière les deux Kényans.
Aux Jeux olympiques et aux championnats du monde ultérieurs, il est à chaque fois éliminé au stade des demi-finales. Sur la fin de sa carrière, il monte sur 3000 mètres, distance sur laquelle il établit deux records nationaux, et sur 5000 mètres, où il échoue en séries aux Jeux de Pékin. En dehors de la piste, il participe plusieurs fois aux Championnats du monde de cross-country.