Depuis le , la compagnie a créé une division cargo appelée Kenya Airways Cargo dont le slogan est Africa's manifest to the world (« Le manifeste de l'Afrique au monde »).
Historique
Kenya Airways à l'aéroport international (1982)
Pour l'année fiscale qui s'est terminée le , elle a enregistré des bénéfices nets record de 3,882 millions de KES (environ 50 millions d'USD).
En 2012, Kenya Airways crée une filiale à bas prix appelée Jambo Jet[2]. En 2015, l'entreprise annonce des pertes de 230 millions d'euros et se sépare d'une centaine de ses cinq cents employés[3].
En 2017, après l’échec de nombreux plans de sauvetage, elle est obligée de restructurer une dette de près de 2 milliards $[4].
En , Michael Joseph, président du conseil d’administration, annonce que la société pourrait passer par un plan de nationalisation[5].
En , Kenya Airways et sa filiale Jambo Jet signent un accord tripartite avec FlightSafety International (FSI) pour la fourniture d’un simulateur Bombardier Q400 devant servir à la formation et au recyclage du personnel navigant sur cet aéronef[6].
En 2023, Allan Kivaluka est nommé PDG de la compagnie dans le but de la redresser après avoir enregistré en 2022 la pire année depuis dix ans avec une perte de 29,4 millions de dollars[7].
Structure organisationnelle
Le groupe Air France-KLM possède 7,8 % des parts de la compagnie[8]. Les autres actions sont détenues par des investisseurs individuels kényans[pas clair] (32,5 %), par le gouvernement kényan (22 %), par des investisseurs kényans (15,7 %).
D'autre part, Kenya Airways possède 49 % de Precision Air, une compagnie tanzanienne.
Son président est Evanson Mwaniki et son directeur général (CEO) est Titus Naikuni.
Sebastian Mikosz devient CEO de Kenya Airways en , et annonce en qu'il quittera ses fonctions avant la fin de l'année[9].
En 2014, la flotte de Kenya Airways a culminé à une quarantaine d'appareils.
Programme de fidélisation
Pour ses trente ans, elle devient la première compagnie africaine membre de Skyteam, comme membre associé, le . Depuis la même date, elle fait partie de Flying Blue, le programme de fidélisation du groupe Air France-KLM.
Le , l'alliance Sky Team supprime le statut de membre associé. Kenya Airways devient donc membre de l'alliance[12].
Alliance et partenariats
Kenya Airways est membre de l'alliance Skyteam. Elle a signé des accords de partage de codes avec la plupart de ses partenaires d'alliance[13] :
, un Boeing 737-800 assurant le vol 507 et transportant 114 personnes, s'écrase à une vingtaine de kilomètres de Douala au Cameroun tuant tous les occupants.
en , un passager clandestin, qui s'était caché dans le train d'atterrissage d’un Boeing 787-8 Dreamliner à Nairobi, chute peu avant l’atterrissage à Londres-Heathrow[16].
↑(en) n.c., « Jambo Jet receives operating licence, may commence operations by end of 2012 », CAPAC World Aviation, Sidney, Centre for Asia Pacific Aviation, africa « Yearbook 2012 », (lire en ligne [[html]])
↑Émile Drab, « SkyTeam a dix ans et continue de grandir », Le journal de l'aviation, Paris, Groupe Aérocontact, actualité aéronautique, (lire en ligne [[html]])
↑Air Journal, 22 février 2013, Etihad Airways s’allie avec Kenya Airways [1]
↑« Accident » [html], Database, sur aviation-safety.net, Flight Safety Foundation, (consulté le )
↑« Accident » [html], Database, sur aviation-safety.net, Flight Safety Foundation, (consulté le )
(en) Samuel Oyieke, Kenya Airways : A case study of privatization, Nairobi, African Economic Research Consortium, coll. « AERC research paper » (no 119), , 30 p. (ISBN978-9966-944-86-3, OCLC52594277)
(en) Jay P. Pederson, International directory of company histories, vol. 89, Chicago, Sint James Press, coll. « Gale virtual reference library », , 816 p. (ISBN978-1-55862-593-8, OCLC271533960), chap. 57 (« Kenya Airways Limited »)
(en) Msafiri : Inflight magazine of Kenya Airways (magazine mensuel), Londres, P & D Inflight Publications (1re éd. 2005), 132 p. (OCLC17194787, lire en ligne)
(en) « Kenya Airways Cargo » [[html]], Home page, sur kenya-airways.com (consulté le )