Peintre régionaliste passionné de sa région, il a, dans ses tableaux divers, évoqué notamment l’Entrée de Moret par la vieille Porte du Pont, et l’Église de Moret le soir[4], et, dans le pays de Barbizon, sous le titre Après l’orage, le berger qui ramène les moutons, devant les meules pareilles à des bonnets pointus, il a également fondé, à Moret, un musée, où il a réuni les œuvres de paysagistes qui ont été particulièrement séduits par Moret ou qui y ont vécu[3].
Il a réalisé le seul portrait connu de Victorien Sardou. Ce comédien sollicité par les pinceaux les plus en renom de son époque étant connu comme un nerveux qui n’aimait pas à poser, seul Cartier a eu l’opportunité d’obtenir quelques séances. À la mort du comédien, quelques amis du peintre ont fait hommage de ce portrait, dont la physionomie est saisissante, l’œil vif, la bouche fine, les mains d’un dessin remarquable, à la Comédie-Française, reçu par l’administrateur général Jules Claretie[5].
↑Georges Lafenestre, Le Livre d’or du Salon de peinture et de sculpture : catalogue descriptif des œuvres récompensées et des principales œuvres hors concours, Paris, , 99 p. (lire en ligne), p. 28.
↑ a et b« Moret-sur-Loing ville des peintres et son musée », Le Petit Journal, no 22598, , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).