Kang Hyung-wha est née à Séoul en 1955, elle a étudié dans l'université Yonsei pour obtenir une licence de science politique et de diplomatie. Elle a par la suite obtenu un master en communication de masse puis elle a obtenu aux États-Unis, à l'université du Massachusetts, un doctorat en communication interculturelle[1].
En 1998, elle rejoint le ministère des Affaires étrangères[1] en tant qu'ambassadrice des affaires multilatérales et directrice générale des organisations internationales dans ce ministère[2].
De à , elle est représentante permanente de la République de Corée auprès des Nations unies[1] et dirige donc la mission de la Corée du Sud à l'ONU et a assumé la présidence de la Commission de la condition de la femme pour les 48e et 49e sessions en qui ont marqué le dixième anniversaire de la Conférence mondiale sur les femmes et a réaffirmé la Déclaration et le Programme d'action de Pékin pour la promotion de la femme et l'égalité des sexes.
Nations Unies
De 2006 à 2013, elle est rentrée aux Nations-Unies, avec un mandat de vice-Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme[1], nommée par le secrétaire général des Nations unies de l'époque, Kofi Annan[3].
Elle a été dans le même temps directrice générale de l’Organisation internationale du ministère des Affaires étrangères et du Commerce de la République de Corée[1],[3].
Le , Kang Kyung-wha est nommée secrétaire générale adjointe de la Corée du Sud, sous-secrétaire générale au Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA)[1] par Ban Ki-moon, remplaçant Catherine Bragg pour la mission de principale conseillère du secrétaire général des Nations unies pour les affaires humanitaires, assurant la coopération entre New York et Genève sur le terrain[4].
En , le nouveau secrétaire général de l'ONU, António Guterres, l'intègre dans son équipe en tant que conseillère spéciale pour les affaires politiques, poste qui n'existait pas jusque là[5],[6],[7].
Le , une commission du ministère des Affaires étrangères sud-coréens rend des conclusions en travaillant sur l'accord établi en décembre 2015 avec le Japon à propos des femmes de réconfort, pour résoudre cette question « de manière irrémédiable et définitive »[évasif], cela entrainant l'indécision du président japonais Shinzo Abe sur sa présence à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2018 en Corée du Sud[10].
Rencontre entre ministres des Affaires étrangères des États-U (Tillerson), de la Corée du Sud (Kang Kyung-wha), et du Japon (Taro Kono), à Manille (Philippines) le 7 aout 2017.