Kamel Baddari, né en 1960 à Biskra, ville algérienne située au centre-est de l'Algérie, est un physicien et mathématicien. Il est ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique algérien à partir du 8 septembre 2022[1].
Biographie
Ancien recteur de l'université de Bouira de 2012 à 2016 puis de l'université de M'Sila de 2017 à 2022. Jusqu'à sa nomination en poste de ministre, il était président, représentant du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique algérien, de la commission nationale de pilotage et de suivi de la mise en œuvre du programme de l’accompagnement pédagogique au profit de l’enseignant chercheur en Algérie[2].
Beddari a grandi au quartier "El Alia" dans la ville de Biskra. Il obtient son baccalauréat en 1978 et rejoint l'Institut national des hydrocarbures et de la chimie à Boumerdès ou il est gradué ingénieur en 1983. Il part à Moscou en octobre 1983. En 1987, il soutient sa thèse de doctorat en physique et mathématiques sous la direction d’Anatoly D. Frolov pour ses travaux de recherche sur les précurseurs physiques complexes de la rupture des corps polycristallins en relation avec la prévision des séismes[3].
Il est Professeur des universités depuis 1998. De 1997 à 2001, il a été choisi et désigné Professeur associé par l'université de l'Oklahoma. Chargé de l’encadrement et de la formation en modèles mathématiques et simulations des ingénieurs en développement de gisement de la société Sonatrach à l'institut algérien du pétrole à Boumerdès en Algérie.
Il a assumé la direction de plusieurs institutions dont recteur de l'université Mohamed Boudiaf—M’Sila (depuis 2017)[4], et président de la commission nationale de la formation des enseignants de l’enseignement supérieur (depuis 2016)[2].
Kamel Baddari a œuvré aussi dans l’ingénierie de la pédagogie depuis le processus de Bologne. A cet effet, il a à son actif plusieurs ouvrages :
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