Descendant d'une famille protestante d'Uzès[3], il fut officier d'Académie, Inspecteur des Monuments historiques de l'Ardèche, membre des sociétés d'anthropologie de Paris et de Lyon, et de plusieurs sociétés savantes. Il fut aussi, en 1869, conjointement avec Paul Cazalis de Fondouce, l'un des découvreurs du spécimen de mammouth méridional qui depuis 1898 est exposé à la galerie de paléontologie du Muséum national d'histoire naturelle de Paris[4]. Du temps d'Ollier de Marichard ce spécimen découvert à Durfort, dans le Gard, était encore appelé « l'éléphant de Durfort », ou aussi, « éléphant méridional ». À l'époque, le nom binomial de cette espèce était Elephas meridionalis, mais plus tard l'espèce fut rangée dans le genreMammuthus (Mammuthus meridionalis).
En 1867 Ollier de Marichard publie les résultats des fouilles de la grotte du Louoï[5] et sur la fouille d'une sépulture [6]. Et en 1869, sur des sépultures antiques[7].
Recherches sur l'ancienneté de l'homme dans les grottes et monuments mégalithiques du Vivarais. Paris, Savy- 1869.
Monuments mégalithiques du Vivarais - Imprimerie typographique de Roure - Privas - 1882[9]
Explorations archéologiques dans les vallées d’Auzon, de l’Ardèche et d’Antraigues-sur-Volane. - Imprimerie typographique du "Patriote" - Privas - 1885
Bibliographie
Erwin Tscherter, « Jules Ollier de Marichard (1824-1901) : dans un cahier consacré aux pionniers de la Préhistoire en Ardèche », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 56,
Sonia Stocchetti, Laure Devillard, Colette Paillole et al., « Jules Ollier de Marichard - Léopold Chiron », Ardèche Archéologie, no 34 « Regards croisés sur les dolmens ardéchois. », (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑Ollier de Marichard, Jules, « Fouilles de Louoï », Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 2, no 1, , p. 131–134 (DOI10.3406/bmsap.1867.4287, lire en ligne, consulté le ).
↑De Mortillet, Gabriel, « Sur une sépulture celtibère découverte près Saint-Remèze, canton du Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) », Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 2, no 1, , p. 556–559 (DOI10.3406/bmsap.1867.4333, lire en ligne, consulté le ).
↑Ollier de Marichard, Jules, « Sur des sépultures antiques découvertes à Garin, près Bagnères-de-Luchon (Haute-Garonne) », Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 4, no 1, , p. 634–641 (DOI10.3406/bmsap.1869.4395, lire en ligne, consulté le ).