Ses études secondaires et universitaires se sont déroulées à Grenoble (Isère), et il a poursuivi ses travaux dans cette même ville jusqu'à sa retraite[2]. Sa thèse en botanique a été présentée à la faculté de pharmacie et de médecine de Lyon. Il a été professeur à l'école de médecine de Grenoble.
Biographie
Le père de Jules Offner est un chef de bataillon du génie en retraite originaire d'Alsace. Le couple qu'il forme avec son épouse Marie-Anne Job a dix enfants[3]. Jules Offner naît à Montpellier, mais la famille s'installera quelques années plus tard à Grenoble et l'enfant devenu adolescent fait ses études au lycée Champollion de cette ville.
Il obtient sa licence en sciences naturelles en 1895 puis devient préparateur de botanique à la Faculté des sciences de Grenoble. Il devient docteur en médecine en 1901 avec une thèse intitulée Les spores des champignons au point de vue médico-légal, et, à partir de 1913, il devient professeur suppléant dans cette même école de médecine. Durant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé comme médecin militaire à Chambéry (Savoie)[2]. Il devient chef de travaux, en 1921, puis maître de conférences honoraires, en 1937, à la Faculté des sciences de Grenoble, ainsi que conservateur des collections du Laboratoire de botanique de 1937 à 1957. En 1938, il devient professeur honoraire à l’École de médecine et de pharmacie[2]. Jules Offner travaillera toute sa vie dans son laboratoire à l'Institut de botanique de Grenoble, y revenant même après sa retraite[3].
Jules Offner s'intéressait à de nombreux sujets et, dans le cadre de ses travaux scientifiques, a notamment contribué à des études sur les fleurs et aux domaines de la botanique appliquée, de la géographie botanique et de l'histoire de la botanique, mais aussi à des études concernant la glaciologie. Il s'est en particulier intéressé à la mycologie, en lien avec la toxicologie, la pharmacologie et la médecine légale[3]. Il a largement contribué à la connaissance de la flore des Alpes françaises. il a également eu de nombreux liens professionnels avec des botanistes de pays autres que la France : en Suisse, Autriche, Bavière, Italie[3], etc.
Au sein de la Société botanique de France, Jules Offner a été chargé de l'organisation de la session du Royans-Vercors en 1912 et de la session du Mont-Cenis en 1920[3].
Nouvelles observations sur les glaciers du Dauphiné et de la Haute-Ubaye recueillies ou réunies par W. Kilian, G. Flusin et J. Offner, (SUDOC106346520)
Les spores des champignons au point de vue médico-légal, 1904
A propos du pleurote des ombellifères, 1925
Les plantes médicinales et aromatiques des Alpes françaises, 1931
Contribution à la géographie botanique du massif du Pelvoux, 1904
Vidal et Offner, « Les colonies de plantes méridionales des environs de Grenoble », Annales de l'Université de Grenoble, no 17, , p. 223-282 (lire en ligne [PDF])
Offner et Le Brun, « Un siècle de floristique à travers les Alpes françaises », Bulletin de la société botanique de France, no 103, , p. 298-375 (lire en ligne [PDF])
Offner, « Dominique Villars, medecin et botaniste dauphinois », Société dauphinoise d'ethnologie et d'archéologie, nos 230-232, , p. 54-67 (lire en ligne [PDF])
↑ abcdefg et hMaurice Breistroffer, « In memoriam - Jules Offner, botaniste grenoblois », Bulletin de la Société dauphinoise d'ethnologie et d'archéologie, , p. 213-235 (lire en ligne [PDF])
↑ abcdefg et hPierre Le Brun, « Jules Offner (1873-1957) », Bulletin de la Société botanique de France, , p. 89-99 (lire en ligne)