Jules Dauban expose chaque année au Salon à partir de 1847. Il y obtient une médaille en 1864.
En 1849, il devint directeur de l'École des beaux-arts d'Angers. Il épouse Émilie Biolay en 1864 et adopte le fils qu'elle a eu d'un premier mariage Charles Guillier, qui deviendra Charles Guillier Dauban, futur commissaire en chef de la Marine, décoré de la Légion d'honneur.
En 1888, Jules Dauban devient inspecteur de l'enseignement du dessin et des musées jusqu'à sa retraite en 1889.
Ses talents de peintre s'expriment aussi dans les décorations et les peintures murales qu'il réalise dans des églises et chapelles d'Anjou et de Bretagne.
Il aménage également les intérieurs de la préfecture de Maine-et-Loire, du foyer du nouveau théâtre d'Angers, du musée des Beaux-Arts de la ville, de la chapelle de l'hôpital d'Angers et de la mairie d'Angers pour laquelle il peint la Remise de la charte aux bourgeois de la ville d'Angers par le roi de France Louis XI en 1901.
Trappiste donnant le baiser de paix avant la communion, Salon de 1865, réexposée en 1867, musée des Beaux-Arts d'Angers.
La Mort du trappiste, Salon de 1867, localisation inconnue.
Portait de Grégoire Bordillon, préfet du Maine-et-Loire en 1848, musée des Beaux-Arts d'Angers.
Remise de la charte aux bourgeois de la ville d'Angers par le roi de France Louis XI (1901), hôtel de ville d'Angers.
Quintin, basilique Notre-Dame-de-Délivrance : toiles marouflées réalisées de 1898 à 1901 sur les parois du chœur et retraçant l'épopée de la précieuse relique du fragment de la ceinture de la Vierge conservée dans l'édifice[3].
Publications
Notice des peintures et sculptures du Musée d'Angers et description de la galerie David d'Angers, Angers, Imprimerie Lachèse, Belleuvre et Dolbeau, 1870.
↑Philippe Bonnet, Peintures monumentales de Bretagne, PUR, 2021, p. 333.
Annexes
Bibliographie
Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 1, p. 345, Paris, Librairie Renouard, 1882 Gallica.