Afrique[1] : le Devonshire White Paper proclame que « le Kenya étant avant tout un territoire africain, les intérêts des Africains devaient y passer avant tout ». Le gouvernement colonial concède la création d’un Legco (Legislative Council) où des membres élus représentent les Européens, les Indiens et les Arabes, tandis que les intérêts des Africains sont défendus par un missionnaire désigné par le gouverneur.
6 juillet, Allemagne : répondant aux exigences britanniques, le gouvernement français répète qu’il refusera d’étudier les propositions de l’Allemagne tant que durera la résistance passive dans la Ruhr.
12 juillet, Allemagne : le Parti communiste décide d’organiser une journée antifasciste le 29 juillet. Il rallie de nombreux syndicalistes et de sans-parti. La manifestation est interdite dans la plupart des États.
24 juillet : traité de Lausanne, mettant fin à la Guerre gréco-turque, et modifiant le Traité de Sèvres, au profit de la Turquie qui reprend l'Arménie et une partie de la Thrace. Le traité reconnaît l’indépendance de la Turquie, abolit les Capitulations, et consacre le retour du pays dans la communauté internationale. France (Syrie et Liban) et Royaume-Uni (Irak, Palestine et Transjordanie) se partagent les provinces arabes. Les détroits restent démilitarisés. La Turquie récupère toute l’Asie Mineure et la Thrace orientale. Il n’est plus question d’Arménie indépendante, les alliés ayant renoncé, sous l’influence de la Grande-Bretagne, qui compte négocier cet abandon contre l’attribution de Mossoul à l’Irak.
25 juillet : premier vol du « de Havilland DH.42 Dormouse ».