Les Tsiganes (Roms/Travellers), les thématiques de genre (gender studies), la réflexivité, le travail de terrain en anthropologie et l'autobiographie font partie de ses thèmes de recherche.
Elle est la première femme à être admise au sein de l'Oxford Union, la plus vieille société de débat d'Angleterre[1].
En 2011, elle reçoit la médaille de la faculté de Philosophie de l'Université de Bohème de l'Ouest et également le Sceau de la Ville de Plzeň, en République Tchèque qui lui est remis par le maire de la ville[1].
Ses études sur les populations Tsiganes, en particulier son livre The Traveller-Gypsies, sont pionnières dans la création d'une anthropologie de l'Europe, qui s'est développée non seulement à l’ouest, mais également dans les parties centrale et orientale du continent[3]. Elle a eu des difficultés à faire reconnaître son objet d'étude comme un objet d'étude légitime par le milieu de l'anthropologie sociale anglaise dans les années 1970-1980 dans un contexte de marginalité des travaux relatifs aux peuples Tsiganes[4].
Elle est célèbre[3] pour son interprétation du travail de Simone de Beauvoir et son étude de la culture visuelle en Normandie.
Ses travaux laissent de la place à l'agentivité collective de ceux qui se disent Tsiganes[4].
↑ a et bMartin Olivera et Jean-Luc Poueyto P, « Tsiganes et anthropologie : héritages, enjeux et perspectives », Ethnologie française, vol. 4, no 72, , p. 192 (lire en ligne)