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Il conçoit des décors et des costumes pour des revues et des opérettes, décore aussi des assiettes, des bars et des restaurants. Il travaille à des illustrations publicitaires principalement pharmaceutiques et pour la Loterie nationale. Membre des Humoristes qu'il présidera après 1918 comme successeur de Poulbot, il expose à l'Araignée et au Salon d'automne en 1919. Il a aussi écrit des pièces pour un petit théâtre parisien de Guignol créé par Charles Gentyrue Saint-Vincent, et participe aux dessins animés de Lortac.
En 1920, l'Académie française lui décerne le prix Monthyon pour l'un de ses livres. Cette même année, il épouse Mme Diey, veuve de Victorin-Hippolyte Jasset, qu'il avait connu en 1906 en Bretagne et avec qui il acheta le Manoir de Vacheresses à Nogent-le-Roi[3],[4]. Ils vécurent jusqu'en 1961, elle mourut trois mois avant lui et ils reposent ensemble au cimetière de Saint-Clément dans l'Yonne[5].
Joseph Hémard a publié son autobiographie en 1928.
Un artiste sous les drapeaux
Mobilisé à 34 ans en août 1914 lorsque débute la première guerre mondiale, il rejoint le 155e régiment d'infanterie. Capturé par les troupes allemandes au mois d'octobre, il est interné au camp de Güstrow où il rencontrera les artistes Jacques Touchet et Claudius Denis, également captifs. Il ne sera libéré qu'à la fin de la guerre, et sera rapatrié en France le 31 décembre 1918[6].
Collections publiques
Il est présent au Musée de l'Illustration Jeunesse à Moulins (Allier).
Au temps passé, album d'images, Librairie de l'Estampe (avant 1935)
Galerie des belles amours (1935)
La tentation de Saint-Frusquin, éditions de la Tournelle (1935-1936)
Le coin Maubert en 1936, éditions de la Tournelle (1936)
Le règlement de la loterie nationale (1938)
Mémoires d'une bouteille de qualité 1941, Paris : Editions littéraires de France In-12 (14,5 × 19 cm.), couverture illustrée, 126 pages.
Les très riches heures de la loterie nationale (1942)
Petit imprécis d'histoire naturelle (1942)
Gavroche sous la botte. Les Meilleures histoires drôles (1940-1945)
Le Grand clapier de Paris (1946)
Morceaux choisis inconnus des classiques français (1948)
En tant qu'illustrateur seulement
Alphonse Allais : Le Boomerang ou rien n'est mal qui finit bien (1912)
Honoré de Balzac : D'un paouvre qui avoyt nom le vieux par chemins (1914)
Nicolas Edme Restif de La Bretonne : Monsieur Nicolas : souvenirs d'enfance, Jeannett Rousseau, Madame Parangon, Zéphire, Rose Bourgeois… avec une notice et un portrait, Paris, Mercure de France (1916)