Après avoir combattu durant la bataille de France, il s'engage dans la Résistance et devient chef national du Comité de Résistance des syndicalistes chrétiens (CRSC). À la Libération, il fait partie du Comité parisien de Libération au titre de membre de la CFTC et reçoit plusieurs décorations[2].
Adhérent du MRP, il est élu à l'Assemblée constituante de 1946, placé en deuxième position sur la liste conduite par Eugène Rigal dans la 6e circonscription. Il est réélu aux élections à la première législature de la quatrième République, le . Il conserve son siège à l'issue des élections pour la deuxième législature. Parlementaire très actif, membre de la commission des territoires d'outre-mer, il s'attache aux questions du travail et de la condition ouvrière dans ces territoires[3].
Pour les élections législatives de 1956, il conduit la liste MRP, toujours dans la 6e circonscription, mais la liste n'obtient aucun élu.