Joseph-Berthold Urvater, licencié en sciences économiques à l’ULB (Université libre de Bruxelles), se spécialise en économie africaine avant de rejoindre l’entreprise familiale diamantaire à Anvers. Pendant la guerre, il émigre à Cuba puis, en qualité de volontaire, rejoint l’armée belge à Londres. En 1949, il fondera avec son ami le sénateur André De Graw la Chambre de Commerce belgo-cubaine.
Ils prêtent leur collection à plusieurs grands musées européens : Kröller-Muller à Otterlo (Pays-Bas) en 1957[4], Tate Gallery[5],[6] et Arts Council (Grande-Bretagne) en 1958[7], musées de Belgrade et Zagreb (ex Yougoslavie)[8] en 1959. Ils sont actifs dans la diffusion de la culture tant en Belgique qu’à l’étranger et offrent des œuvres à la Belgique (Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique), à Israël (Musée d'Israël à Jérusalem et Ville de Tel-Aviv), à l'Italie (Villa Giulia), à la Grande-Bretagne (Tate Gallery), à la France (Musée national d'Art Moderne et Musée d'Art moderne de la Ville de Paris).
En 1958, pour abriter leur collection, ils chargent l’architecte André Jacqmain[9] de construire une maison-musée à Rhode-Saint-Genèse[10],[11],[12],[13], dans la périphérie de Bruxelles. Cette maison-musée est toujours considérée comme majeure dans l'œuvre d'André Jacqmain et dans l'architecture du XXe siècle[réf. nécessaire]. Après que les Urvater eurent quitté la Belgique pour s’installer à Paris puis à Majorque, la maison est achetée par la République du Congo qui y installe une ambassade. En 2014, André Jacqmain redessine les espaces de la « Maison Urvater » pour ses nouveaux propriétaires, eux-mêmes collectionneurs.
H. Brouwer, Urvater, Het verhaal van een kunstverzameling, Vernissage Magazine, mai-, 2 p.
(fr + nl) Pierre Alechinsky, André Jacqmain, Philippe Roberts-Jones, Salah Stétié et Danièle de Temmerman, Urvater : histoire d'une collection, Oostkamp, Stichting Kunstboek, , 215 p. (ISBN978-90-5856-451-1)
Frank Heirman, Het fonkelende llevan van Bertie Urvater, Citta (Gazet van Antwerpen), .
Jean-Marie Wynants, Le Monde merveilleux des Urvater, Le Soir, , 2 p.
Guy Duplat, Le Mythe Urvater, La Libre, .
Thomas Peeters, De Urvaters en hun Liefde voor kunst, diamanten en elkaar, De Tijd, , 1 p.
Muriel de Crayencour, Les Epoux Urvater, entre art et amour, L’Écho, , 2 p.
Anonyme, Urvater, État présent de la noblesse belge, 2013, p. 367. André Jacqmain, Entretiens sur l'Architecture, Bruxelles, Eiffel, 1988, 260 p.
Anonyme, Woonhuis voor een collectioneur te Brussel-Rhode-Saint-Genese, Bouwkundig Weekblad, revue d'architecture, .
André Jacqmain, Una casa per una collezione, Domus, revue d'architecture, .
Luce Hoctin, Une maison pour des tableaux, L'Œil, , 10 p.
Jean-Robert Delahaut, Un couple de collectionneurs, Bertie et Gigi Urvater, Terre d'Europe, , 8 p.
Darde Popović, Emile Langui, Zbirka Urvater, Komisija za Kulture Veze Inostranstvom, catalogue, 1959.
J.L., The Urvater collection, The Studio, , 4 p. Suzanne Lombard, Présentation de la collection Urvater à Londres, Le Soir, .
Anonyme, Surrealism and its offshoots, Pictures from Urvater collection, The Times, .
Anonyme, Surrealist Champions, The Tatler, , 1 p.
Gabriel White, Emile Langui, Paintings from de Urvater collection, The Arts Council, catalogue de l'exposition présentée au Musée de Leicester et à la Tate Gallery, Londres, 1958, 20 p.
Emile Langui, Collection Urvater, Ministère de l'Instruction publique belge, in Les Grandes Collections belges, éd. de la Connaissance, catalogue, 1957.
Anonyme, Au musée Kröller-Muller d'Otterlo, la collection Urvater offre un spectacle de magie picturale, Journal des Beaux-Arts, .