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Après ses études à Lorient, Jos Le Corre s'établit à Paris pour suivre les cours de dessin dispensés par l'affichiste Paul Colin (1892-1985) dans son école du boulevard Malesherbes, puis fréquente l'atelier de Fernand Léger.
De retour en Bretagne, il s'inscrit à l'école régionale des beaux-arts de Quimper dans l'atelier de Robert Villard. Il deviendra professeur d'art graphique dans cette école de 1952 à 1979.
Il réalise des affiches, puis se lance dans la conception des pièces en céramique chez Henriot, où il fait la connaissance du peintre sicilien et céramiste Giovanni Leonardi (1876-1956). Son style ne correspondant pas à l'esprit de la maison, il entre à la Faïencerie Keraluc comme créateur libre. Il y réalisera de nombreuses pièces jusqu'en 1959 en qualité de peintre-décorateur.
Ses créations évoquent le monde végétal, les oiseaux y figurent fréquemment et les personnages y sont variés.
En 1959, il ouvre son Atelier du Steïr, en compagnie de son condisciple de l'école des beaux-arts de Quimper, Georges Connan. Il y travaille à une technique de décoration florale pouvant s'adapter à différentes formes.
Le fruit de ses recherches sera diffusé par la faïencerie Keraluc, sur des pièces uniques ou à petits tirages lorsqu'il collabore à nouveau avec cette faïencerie de 1966 à 1976. Il propose à cette même époque cinq décors pour le grès qui remportent un vif succès.
Dans les années 1950, Jos Le Corre réalise des affiches pour les grandes fêtes de Cornouaille à Quimper. Celle de 1955 va attirer l'attention du muséologue Georges-Henri Rivière (1897-1985).
Salons
1949 : Salon des céramistes d'art de France, à Paris organisé par la chambre syndicale du 19 au . Avec la faïencerie Keraluc, il expose Daniel dans la fosse aux lions, récompensé par la chambre syndicale.