Ángel Gurría est titulaire de nombreux diplômes honorifiques dont ceux de l'université de la Vallée de Mexico, de l'université Roi Juan Carlos de Madrid, ainsi que de celles de Leeds, de Haïfa et de Bratislava.
Outre son espagnol natal, Ángel Gurría parle français, anglais, portugais, italien et allemand.
Carrière
Ángel Gurría est secrétaire des Affaires étrangères (1994-1997) puis des Finances (1998-2000) de l'administration Ernesto Zedillo. Aux Affaires étrangères, il s'oppose à la loi Helms-Burton (loi américaine visant à obliger des pays tiers à se conformer à certains aspects de l'embargo contre Cuba) et, tout en dirigeant le Trésor, il restructure la dette extérieure. Il négocie également l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et demande une aide financière pendant la crise de 1994. Aux Finances, il réduit les dépenses gouvernementales à six reprises sous l'administration Zedillo.
Ángel Gurría est également président et chef de la direction de la Banque nationale de développement du Mexique (Nafin) et président et chef de la direction de la Banque du commerce extérieur (Bancomext). De 2003 à 2005, il est président du groupe consultatif externe de la Banque interaméricaine de développement.
Depuis 2010, Ángel Gurría est également commissaire de la Commission du développement du haut débit pour le développement numérique, qui tire parti des technologies à large bande pour faciliter le développement social et économique[6].
Le , les 34 pays membres de l'OCDE décident de renouveler son mandat à la tête de l'organisation pour la période 2016-2021[7],[8]. Ángel Gurría participe à plusieurs G20 plaçant l'OCDE comme un acteur et membre incontournable de ce forum de décideurs[9]. Après être resté quinze ans en fonction, il quitte la direction de l'OCDE et Mathias Cormann lui succède le .
Ángel Gurría a reçu des prix et décorations de plus de 30 pays, dont la dignité de grand officier de la Légion d'honneur et le grade de chevalier de l'ordre du Mérite agricole, décernés par le gouvernement français[11]. En 2018, il a également reçu une médaille du Sénat français[12].
En 2018, il reçoit l'insigne de chevalier grand-croix de l'ordre d'Orange-Nassau décerné par les Pays-Bas[13].
Ángel Gurría a également été distingué par le président de la Corée du Sud avec la médaille Gwandwha (ordre du Mérite du service diplomatique).[réf. nécessaire]
Il a enfin reçu la reconnaissance de sa contribution de longue date au développement de l'administration publique au Mexique par l'attribution de la médaille du mérite administratif international Gustavo Martínez Cabanas, décerné par l'Institut national d'administration publique (INAP)[14].
Autres récompenses
En 2007, il a été le premier à être récompensé du prix du Globalist of the Year par le Conseil international canadien pour honorer ses efforts en tant que citoyen du monde pour promouvoir le transnationalisme, l'inclusivité et la conscience mondiale[15].
Il est également récipiendaire du prix Isidro Fabela de l'Association mexicaine des études internationales, du prix Nueva Economía et de la médaille du recteur de l'université du Chili.[réf. nécessaire]
↑« Angel Gurría, OCDE : "l'université Ben Gourion fait fleurir le Néguev pour l'avenir d'Israël et du monde" - Israël Science Info », Israël Science Info, (lire en ligne, consulté le )