Catholique romain dévoué, Sweeney sert en tant que premier directeur de l'éducation du district scolaire catholique de Waterloo de 1969 à 1975.
Carrière politique
Élu député de Kitchener—Wilmot en 1975, il défait le progressiste-conservateur Morley Rosenberg par 1 745 voix[1]. Réélu en 1977[2] et en 1981[3] avec des majorités augmentées, il siège sur les bancs de l'opposition jusqu'à la victoire des Libéraux en 1985 et la formation du gouvernement Peterson.
En 1985[4], Sweeney est réélu et est ensuite nommé ministre des Communautés et des Services sociaux le [5]. Maintenu à ce poste après l'élection de 1987, il est transféré aux Affaires municipales et aux Logements le [6].
En 1989, Sweeney bonifie le programme de soins spéciaux à domicile pour les adultes ayant une déficience intellectuelle.
Sweeney étant de forte conviction anti-avortement et s'étant exprimé sur le sujet, il ne supporte pas la légalisation de l'accès à l'avortement proposée par le gouvernement Peterson à la fin des années 1980.
Bien qu'il ne se représente pas en 1990, il demeure lobbyiste à Queen's Park durant les années 1990.
Après sa carrière politique, il devient président de la branche canadienne de Habitat for Humanity International et chancelier de l'Université St. Jerome's(en) dès 1992. Durant les années 1990, il est embauché pour examiner le système éducatif ontarien. Il recommande alors la diminution du nombre de commissions scolaires. En 1999, il se joint à Alan Redway et Marion Dewar dans la publication de Where's Home, une étude sur l'état du logement en Ontario.
Il meurt en 2001, à l'âge de 70 ans, d'une crise cardiaque après avoir survécu à bon nombre d'autres dans le passé. Il laisse sa femme Kay et ses 10 enfants[7].
L'école John Sweeney Catholic Elementary School de Kitchener est nommé en son honneur.