Pell gagna Breda en 1646 à l'invitation du stathouder Frédéric-Henri, et enseigna au Collège d'Orange à Bréda jusqu'en 1652. Pell prit alors conscience de l'imminence d'un conflit entre l'Angleterre et les Provinces-Unies : il regagna l'Angleterre au mois de . À son retour, Oliver Cromwell le nomma professeur de mathématiques à Londres, avant de l'envoyer en Suisse, de 1654 à 1658, pour négocier l'adhésion de la Confédération à une ligue des États Protestants en Europe, sans succès.
En 1673, il fit la connaissance de Leibnitz à Londres, à qui il annonça que certaines de découvertes que le mathématicien allemand croyait originales, avaient en fait déjà été publiées par François Regnaud et Gabriel Mouton[5],[6]. Il semble que la passion de Pell pour les mathématiques l'ait fait négliger sa carrière au sein du clergé et sa fortune personnelle : il fit de la prison pour dettes et mourut dans la pauvreté, à Westminster.
L’obélus, signe actuellement utilisé pour représenter la division, est également introduit dans cet ouvrage.
Références
↑Cf. (en) Noel Malcolm et Jacqueline Stedall, John Pell (1611-1685) and His Correspondence with Sir Charles Cavendish. The Mental World of an Early Modern Mathematician, Oxford, Oxford University Press, , 664 p. (ISBN0-19-856484-8, lire en ligne), p. 77.
↑D'après Aloysius Martinich, Hobbes : A Biography, , p. 278.
↑ a et bD'après Andrew Pyle, Dictionary of Seventeenth-Century British Philosophers, , « Pell, John », p. 638-641.