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Après avoir fait ses gammes dans différents championnats d'Europe et d'Italie de Pocket-Bike, Johann Zarco est sélectionné pour participer à la Red Bull MotoGP Rookie Cup de 2007, qu'il remporte.
Après un court passage par la Red Bull MotoGP Academy en 2008, il fait ses débuts en Championnat du monde en 2009, en catégorie 125 cm3. Ces deux saisons d'apprentissage lui permettent de lutter pour le titre en 2011, saison qu'il termine finalement vice-champion du monde.
Cette saison réussie lui ouvre les portes de la Moto2 en 2012. Il signe ses premiers podiums dans la catégorie l'année suivante et obtient son premier sacre de champion du monde de vitesse moto en 2015 avec huit succès au compteur, en devançant de plus de cent points son dauphin, Alex Rins. Toujours engagé en Moto2 en 2016, il remporte 7 victoires et conserve son titre .
Il rejoint la catégorie reine en 2017 avec l'équipe Yamaha Tech 3 et termine la saison et la suivante à la sixième place du championnat avec trois podiums.
Au cours de la saison 2018, il annonce rejoindre l'équipe Red Bull KTM Factory Racing pour deux saisons. Cette collaboration s'avère finalement infructueuse et les deux parties décident de se séparer après quelques mois seulement. Johann Zarco rejoint le Team LCR Honda pour les trois derniers Grands Prix de la saison 2019.
Après plusieurs semaines de spéculations et d'incertitudes concernant son avenir, Johann Zarco rejoint finalement Ducati et l'équipe Avintia pour la saison 2020. Elle se solde par une pole position, un podium à Brno et une 13e place au classement du championnat du monde.
Il est promu par Ducati et rejoint l'équipe italienne Pramac pour la saison 2021, en remplacement de Jack Miller.
Le , lors de la quatrième séance d'essais libres du Grand Prix du Qatar, il bat le record de vitesse à bord d'une MotoGP avec 362,4 km/h. Johann Zarco finit la saison 2021 à la 5e place et avec le titre de meilleur pilote indépendant.
En 2004, Johann Zarco rencontre son manager Laurent Fellon (père du pilote Lorenzo Fellon), qui travaillait chez Polini en 2003[1]. Il commence ainsi la compétition en moto. Sous les conseils avisés de son manager, Zarco s'oriente vers les compétitions de Pocket-Bike italiennes, il s'illustre ainsi pendant trois ans dans différents championnats d'Europe et d'Italie[2]. En 2004, il finit quatrième du championnat d'Europe de Pocket-Bike en catégorie Junior C et neuvième du championnat d'Italie de Pocket-Bike. En 2005, il finit vice-champion d'Europe de Pocket-Bike en catégorie Junior Mini et huitième du championnat d'Italie de Pocket-Bike en catégorie Senior Mini. Enfin, en 2006, il termine vice-champion d'Europe de Pocket-Bike en catégorie Senior Open[3].
En 2007, Zarco est sélectionné pour participer à la Red Bull MotoGP Rookie Cup. Il remporte la compétition une course avant la fin du championnat qu'il termine avec sept podiums sur huit courses dont quatre victoires[4],[5]. Il reste à l'heure actuelle le seul pilote français à avoir remporté ce championnat.
En 2008, Zarco intègre la Red Bull MotoGP Academy afin de participer au championnat d'Espagne, mais il quitte l'équipe en cours d'année, sans en révéler la raison[6],[3]. Il est invité par l'équipe Gabrielli en championnat d'Italie à Vallelunga pour participer à deux courses avant la journée de test avec une Aprilia GP. Il remporte ces deux courses[3].
Pour sa première course au Qatar le , le pilote français se qualifie en 14e position[8]. La course ne va durer que 4 tours en raison du déluge. En terminant 15e, Zarco rentre dans les points et marque 0,5 point, la course n'ayant pas atteint la distance minimale qui attribue le maximum de points[9].
Il entre dans les points à sept autres reprises lors de la saison. Sa meilleure performance de la saison a lieu lors du Grand Prix d'Italie sur le Circuit du Mugello. Au cours cette course, il obtient sa meilleure qualification de la saison (septième) et son meilleur classement en course (sixième)[10],[11].
Il termine vingtième du championnat avec 32,5 points [12]. En fin d'année, il dispute deux manches du championnat d'Espagne de vitesse moto qu'il termine à la première et à la deuxième place[12].
En 2010, Johann Zarco reste dans le WTR San Marino Team, son objectif étant de jouer régulièrement le Top 10 en course[13],[14].
Zarco commence la saison par huit courses d'affilée dans les points, dont cinq top 10.
Il réalise sa meilleure performance en qualification au Grand Prix de Grande-Bretagne, où il obtient le cinquième temps[15], tandis que sa meilleure performance en course a lieu en Allemagne, où il finit sa course à la sixième place[16]. Il est alors dixième du championnat[17].
En République tchèque, il rate sa course (19e), mais réalise son premier meilleur tour en course[18]. La suite de la saison est plus difficile, avec 3 abandons consécutifs. Il termine cependant 5 courses entre la 10 et 13e place. Il achève sa saison à la 11e place[19].
Le 1er mai, au Portugal, il accroche son deuxième podium de suite, avec un écart de deux millièmes sur Maverick Viñales, en se classant 3e[22].
Le , il finit premier du Grand Prix de Catalogne, mais la direction de course lui donne vingt secondes de pénalité pour avoir poussé Nicolas Terol dans l'herbe dans la dernière ligne droite du Grand Prix. Il est alors reclassé 6e[23].
Le , il monte sur la seconde marche du podium du circuit de Silverstone. A la lutte pour la victoire face à Jonas Folger sur une piste glissante, il se fait dépasser par le pilote allemand dans les derniers tours et termine deuxième. Il reprend alors la troisième place au classement général.
Le , Zarco signe sa première pole position au Grand Prix d'Italie, sur une piste humide. Le lendemain, il mène une longue partie de la course, mais Terol le passe dans les derniers mètres[24]. Ce résultat lui permet de passer deuxième du championnat.
Le , le Français monte à nouveau sur le podium au Sachsenring. A l'issue d'un final serré face à Héctor Faubel, le cannois pense avoir remporté sa première victoire dans le championnat, mais le pilote espagnol est déclaré vainqueur du Grand Prix. En effet, les pilotes ne pouvant être départagés par la photo-finish, le règlement sportif indique que la victoire doit être attribuée au pilote ayant établi le meilleur temps. Faubel l'ayant réalisé, il est déclaré vainqueur, au détriment de Zarco[25].
Il remporte néanmoins son premier succès lors du Grand Prix du Japon, le [26]. Le , lors du Grand Prix d'Australie, il prend la troisième place et revient à 25 points de Nicolas Terol, leader du championnat, alors qu'il reste encore deux courses[27].
Une semaine plus tard, lors du Grand Prix de Malaisie, Zarco, parti quinzième, remonte pour terminer sur la troisième marche du podium, devant Terol, cinquième, et conserve tout espoir de titre[28].
Enfin, lors du dernier Grand Prix de la saison à Valence, il est contraint à l'abandon et laisse le titre à Terol pour 40 points[29].
Carrière en Moto2
2012 : Rookie de l'année
Johann Zarco signe chez Japan-Italy-Racing (JIR) pour ses débuts en Moto2[30]. Il se fixe pour objectif de finir dans le Top 10[31]. Au cours de cette saison, il réussit à rentrer 9 fois dans le Top 10. Son meilleur résultat est une 4e place, acquise au Portugal[32]. Il achève cette saison au 10e rang avec 95 points et 3 abandons.
2013 : Changement d'équipe et de moto
En 2013, Zarco signe avec Came IodaRacing Project, délaissant le châssis Motobi pour un châssis Suter[33]. Le pilote tricolore monte sur son premier podium dans la catégorie en Italie, en terminant troisième[34]. Il réalise onze Top 10, dont quatre Top 5. En fin de saison, lors du Grand Prix de Valence, il termine à la 3e place[35]. Il termine le championnat à la 9e place avec 141 points et 2 abandons.
2014 : Une saison difficile
Pour 2014, Zarco rejoint l'équipe AirAsia Caterham[36]. Il réalise un début de saison très compliqué avec trois abandons et deux résultats blancs en neuf courses. Il monte sur son premier podium de la saison en Catalogne[37]. Sa fin de saison est meilleure, avec six top 5 en dix courses, dont trois podiums[3]. Il achève la saison à la 6e place avec 146 points.
2015 : Combat gagnant pour le titre
En 2015, Zarco revient dans l'équipe Ajo Motorsport, et change de châssis moto, passant de Suter à Kalex, un châssis réputé plus facile à mettre au point[38]. Dès la première course disputée au Qatar, Zarco est à son avantage. En tête de la course à quatre tours de la fin, un problème de sélecteur de vitesses l'amène à rétrograder au classement[39]. Après la course, Zarco n'incrimine pas ses mécaniciens et se déclare « heureux malgré tout », une attitude qui lui permet de s'assurer d'un total soutien de son équipe pour la suite de la saison[38]. Il remporte sa première victoire en Moto2 à l'occasion du Grand Prix d'Argentine, prenant la tête du championnat[40]. Quinze jours plus tard, il termine deuxième du Grand Prix d'Espagne à Jerez[41]. Troisième lors du Grand Prix de France, il termine ensuite deuxième du Grand Prix d'Italie au Mugello puis remporte le Grand Prix de Catalogne à Montmelo[42]. À Indianapolis, Johann Zarco monte pour la neuvième fois de suite sur le podium, égalant le record d'Olivier Jacque[43]. Une semaine plus tard, il remporte le Grand Prix de République tchèque[44]. Il est le premier pilote français à remporter quatre victoires lors d'une même saison[45]. Disposant de 78 points d'avance à quatre Grand Prix de la fin de saison, il devient champion du monde lorsque Tito Rabat, son rival pour le titre, doit déclarer forfait en raison d'une blessure lors des essais du Grand Prix du Japon[46]. Lors de cette course, Zarco remporte sa septième victoire de la saison. Une nouvelle victoire au Grand Prix de Malaisie lui permet d'achever la saison avec un total 8 victoires et de 352 points.
2016 : Second titre mondial
Lors du premier Grand Prix de la saison, de nombreux pilotes - dont Zarco - réalisent un faux départ et reçoivent un ride-through. Il entame ensuite une remontée pour terminer à la 12e place[47]. Il obtient sa première victoire de la saison en Argentine devant Lowes et Folger[48]. Après des qualifications difficiles, le Français finit dans le Top 5 du Grand Prix d'Espagne[49].
Au Sachsenring, une nouvelle lutte acharnée oppose Zarco au local de l'étape, Jonas Folger. Il s'impose sur la ligne avec une avance de 59 millièmes[53]. Il enchaîne ensuite deux courses difficiles à Brno, finissant 11e en raison de mauvaises sensations au guidon de sa Kalex[54]. À Silverstone, sur un freinage osé, il accroche Sam Lowes et subit une pénalité de vingt secondes. Il termine la course à la 22e place[55].
Vainqueur du Grand Prix de Malaisie, il devient le premier double champion du monde Moto2 de l'histoire[56],[57]. Il termine son parcours en Moto2 par une pole et une victoire à Valence[58].
En raison de ses caractéristiques et tout particulièrement sa gestion de course, il est surnommé lors de cette saison par des journalistes britanniques le « Professeur », en référence à Alain Prost[59].
Au cours de cette saison, Zarco est avec Livio Loi (engagé en Moto3) le seul pilote à terminer toutes les courses du championnat. Il réalise également la performance de terminer toutes ses courses lors de deux championnats consécutifs, faisant de lui le seul à avoir accompli cet exploit pour les trois catégories du MotoGP.
Carrière en MotoGP
2017 : Des débuts prometteurs
Le , Johann Zarco signe un contrat avec l'écurie Tech3 pour courir en MotoGP en 2017[60].
Lors du premier Grand Prix de la saison au Qatar, il prend un excellent départ et mène la course durant six tours avant de chuter[61]. Il poursuit sa bonne dynamique lors des 2 Grands Prix suivants en terminant à la 5e place en Argentine et aux États-Unis, où il sera un temps en lutte pour le podium avec Valentino Rossi, avant de rendre les armes face à l'italien et de se faire dépasser par Cal Crutchlow dans les derniers tours.
Au Grand Prix de France, après quelques tours en tête, il termine en deuxième position, profitant de la chute de Valentino Rossi deux virages avant l'arrivée. Le 24 juin, à l'occasion du Grand Prix des Pays-Bas à Assen, il décroche sa première pole position en catégorie reine. Lors de la course, il commet une erreur en changeant de pneumatiques alors qu'il y avait encore de l'eau sur la piste. Il finit 14e.
Au Grand Prix de Saint-Marin, alors 9e, Zarco tombe en panne d'essence dans le dernier secteur. Il réussit tout de même à pousser sa Yamaha jusqu'à la ligne. Après un Grand Prix d'Aragon dans l'ombre de la course (9e), il obtient sa deuxième pole position au Grand Prix du Japon et se qualifie en première ligne en Australie et en Malaisie. Il se classe respectivement 8e, 4e et 3e de ces trois courses.
Lors du dernier Grand Prix de la saison à Valence, en lutte pour la victoire face à Dani Pedrosa, il s'incline dans le dernier tour face au pilote espagnol et termine deuxième. Il achève cette saison à la sixième du championnat avec 174 points, obtenant les titres de "meilleur rookie" et du meilleur pilote indépendant.
2018 : À la recherche d'une première victoire
Considéré comme un des hommes forts de l'année précédente chez Yamaha, il concrétise les ambitions placés sur lui en réalisant le 3e temps cumulé des journées test de Valence mi-. Il réalise le 10e temps au cumulé lors des essais hivernaux de Sepang, puis le meilleur temps combiné des essais pré-saison de Losail.
Plus en retrait lors des essais du premier Grand Prix de la saison au Qatar, et victime d'une chute avant les qualifications, il parvient cependant à réaliser la pole position, sa troisième en catégorie MotoGP. Victime de soucis pneumatiques en course, il rétrograde jusqu'en 8e position, après avoir mené les deux premiers tiers de la course.
Lors du deuxième Grand Prix de la saison, en Argentine, il signe le troisième temps lors des qualifications. S'accrochant au groupe de tête durant la course, il prend la tête du Grand Prix lors du vingtième tour, mais se fait finalement doubler par le Britannique Cal Crutchlow, qui l'emporte. Il termine deuxième.
En Espagne, lors du quatrième Grand Prix de la saison, il monte à nouveau sur le podium en terminant deuxième.
Lors du Grand Prix de France, Zarco réalise la pole position. Lors de la course, il est victime d'une chute alors qu’il évolue en deuxième position et abandonne.
Au cours du Grand Prix d'Australie, il fait une chute spectaculaire qui endommage la moto de Marc Márquez. Les deux pilotes s'en sortent cependant sans blessures. À Sepang, Zarco signe sa troisième pole position de l'année et termine troisième le lendemain. Il achève sa dernière course avec Tech3 avec une neuvième place au Grand Prix de Valence. Il termine sixième du championnat, obtenant à nouveau le titre de meilleur pilote indépendant.
2019 : L'impasse KTM
En 2019, Zarco se lance dans un nouveau défi en s'engageant au sein de l'équipe Red Bull KTM Factory Racing pour deux saisons.
La saison se révèle cependant très difficile pour le Français, qui n'arrive pas à s'adapter à sa machine. Malgré de nombreuses modifications, celles-ci ne lui permettent pas de trouver de meilleurs résultats et d'éviter les chutes. Le cannois se plaint régulièrement de sa moto et de son comportement, sans arriver à trouver le bon réglage.
L'absence de résultat du cannois, couplée à de nombreuses critiques répétées publiquement envers la moto, poussent les deux partis à arrêter leur collaboration ; après le Grand Prix d'Autriche, le pilote et l'écurie décident de mettre fin au contrat qui les lie à l'issue de la saison 2019[63]. A la suite de cette annonce, plusieurs pistes sont évoquées pour Zarco, dont un retour en Moto2, un programme de pilote d'essai pour Yamaha, ou un remplacement de Jorge Lorenzo chez Honda pour 2020, le pilote espagnol étant alors en difficulté au sein de l'équipe japonaise. Zarco exprime clairement son désir de rester dans la catégorie reine pour la saison suivante. Après toutes les spéculations autour de cette rupture, une rumeur affirme alors que Ducati s'intéresserait au pilote français pour l'engager en championnat du monde Superbike[64].
Le , son équipe annonce dans un communiqué, la décision prise d'un commun accord avec le pilote de le remplacer par Mika Kallio pour le reste de la saison.
Mi-octobre, le team LCR Honda dirigé par Lucio Cecchinello annonce la nomination de Zarco pour remplacer Takaaki Nakagami lors des trois derniers Grand Prix de la saison, le pilote japonais devant se remettre d'une opération chirurgicale[65]. Treizième en Australie, il abandonne lors des deux dernières courses de l'année sur chute.
2020 : Relance avec Ducati et Avintia
Fin 2019, Johann Zarco indique dans les colonnes de Moto Journal avoir signé un contrat avec Ducati afin de courir dans l'équipe Avintia en 2020 : « Mon objectif 2020 est de ne pas figurer au-delà de la 10e place, voire du top-7, et d’intégrer le team officiel en 2021. »[66].
Zarco commence sa saison en terminant dans les points des deux premières courses. Lors de la troisième manche, au Grand Prix de République tchèque, il crée la surprise en signant la pole position, devant son compatriote Fabio Quartararo. Il finit la course en troisième position, derrière Brad Binder et Franco Morbidelli.
Lors du Grand Prix d'Autriche, il est victime avec Franco Morbidelli d'un violent accident, dont les deux pilotes ne ressortent finalement qu'avec quelques blessures légères. Il est néanmoins pénalisé par la Fédération internationale de motocyclisme pour "pilotage irresponsable". Il écope en conséquence d'une pénalité pour le Grand Prix suivant, d'où il est contraint de s'élancer depuis les stands. Au-delà de cette sanction, il est décrié par certains membres du paddock, dont Valentino Rossi ou Dani Pedrosa.
Johann Zarco finit ensuite la saison sur une bonne dynamique, avec notamment plusieurs Top 5 et étant régulièrement premier ou deuxième pilote Ducati. Lors du dernier Grand Prix de la saison, à Portimao, il finit dixième. Il finit treizième du championnat du monde avec 77 points, terminant ainsi devant son coéquipier Tito Rabat.
Le 21 mars, le Français établit la meilleure vitesse de pointe de l’histoire du MotoGP lors de la quatrième journée de test au Qatar, à 357,6 km/h[67]. Le 27 mars, à l'occasion de la quatrième séance d'essais libres du Grand Prix de Losail, il bat de façon officielle le record avec une vitesse de 362,4 km/h[68].
Lors du Grand Prix de Doha, le cannois monte de nouveau sur la 2e marche du podium, cette fois-ci derrière Fabio Quartararo. Les deux pilotes réalisent un doublé français, ce qui constitue alors une première depuis 1954 en MotoGP. A l'issue de cette 2e course, il mène alors le championnat du monde pour la première fois de sa carrière.
Il obtient ensuite 4 deuxièmes places en 7 courses, dont une au Mans, sous la pluie.
Après une deuxième moitié de saison moins fructueuse, Zarco termine à la 5e place au classement général, avec le titre de meilleur pilote indépendant, tandis que son écurie Ducati Pramac remporte le titre de meilleure écurie indépendante.
2022
Zarco s'offre son premier podium de la saison avec une 3e position lors du Grand Prix d'Indonésie, sous la pluie.
Après une chute en Argentine et une neuvième place aux États-Unis, le Français arrache la pole position au Portugal dans des conditions météos variables. Le lendemain, après une course solide, il vient s'offrir une 2e place derrière Fabio Quartararo.
Le 21 octobre, lors du Grand Prix d'Australie, après s'être élancé en cinquième position, Zarco parvient à prendre la tête de la course lors du dernier tour face à Jorge Martín, en difficulté avec ses pneumatiques, et remporte sa première victoire en MotoGP[70].
Peu après le dernier Grand Prix de la saison, Zarco retrouve le Team LCR pour la première fois depuis 2019 lors des essais de post-saison et réalise le 17e chrono.
Résultats en Grands Prix
Par saison
Mise à jour après le: Grand Prix moto d'Australie 2023.
↑Zarco signe la pole position aux Grand Prix du Qatar et de France. Il s'élance aussi de la pole position au Grand Prix de Malaisie, à la suite du déclassement de Marc Marquez, qui avait signé la pole. Le cannois obtient donc 2 pole positions officielles, pour 3 départs de la première place sur la grille.