Tombe de Johann Martin Schleyer, Hauptfriedhof Konstanz (cimetière principal de Constance, Allemagne), Riesenbergweg. Location : partie 12, onzième rang dans le nord-est du cimetière.
Schleyer a d’abord inventé un alphabet universel pour la correspondance internationale et la transcription des noms étrangers en 1878[1].
Cette langue lui est « apparue » lors d'une crise mystique en mars 1879. Dans ses mémoires, le prêtre écrit qu'il eut la certitude d'une mission sacrée venue d'en haut, ce qui explique peut-être l'intransigeance dont il fit preuve quant aux éventuelles modifications et optimisations du volapük.
Le volapük a eu un certain succès en Europe (en Allemagne surtout) dans les années qui ont suivi sa création (preuve qu'elle répondait à un besoin latent), puis a très rapidement perdu ses locuteurs après l'apparition de l'espéranto en 1887, une langue artificielle à vocation LAI (langue auxiliaire internationale) globalement mieux construite, aux racines plus évidentes, et dotée d'une grammaire plus simple (mais perfectible).
Louis Couturat et Léopold Léau, « Schleyer : volapük », dans Histoire de la langue universelle, Paris, Librairie Hachette et Ce, (lire en ligne), chap. 2, p. 129-163