L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem n'ayant plus de supérieur, et en attente de la libération de Chateauneuf, Jean de Ronay, étant l'Hospitalier dans la responsabilité la plus élevée, prend la responsabilité de lieutenant ad interim. Il est confirmé dans ses fonctions, jusqu'au retour de captivité du supérieur en titre, par la l'assemblée générale conventuelle des Hospitaliers en 1245.
Dans la prise de Mansourah, si Charles d'Anjou est sauvé de la capture par Saint-Louis, Robert d'Artois, le , Guillaume de Sonnac et Jean de Ronay, le , sont tués.
Guillaume de Chateauneuf est libéré huit mois plus tard, le , contre rançon, et reprend la direction des Hospitaliers.
Les et , les troupes croisées, environ 1 000 cavaliers et 6 000 piétons, sont engagées dans la bataille de La Forbie qui tourne à l’avantage de Baybars. Celui-ci fit environ 800 prisonniers dont Gautier de Brienne et Guillaume de Chateauneuf. Seuls 280 cavaliers (dont 33 Templiers, 27 Hospitaliers, 3 Teutoniques, Philippe de Montfort et Al-Mansur) et un millier de piétons survécurent à la défaite.
Seuls les château de Safed et d'Ascalon se défendirent. Ascalon, dont les Hospitaliers avaient la garde, résista à l'attaque de Baybars. Les Khwarezmiens poussent jusqu'au environ de Saint-Jean d'Acre et Jaffa. À l', c'est la prise de Damas par les troupes égyptiennes aidées par les Khwarezmiens, qui mis l’Égypte et la Syrie aux mains de Malik al-Salih Ayyoub[1]. En 1246, les troupes musulmanes se montrent à Ascalon, Saint-Jean d'Acre et château Pèlerin, Tibériade est pris le puis Ascalon tombe[1].
Ils se mirent d'accord pour une attaque contre l'Égypte, Damiette ou Alexandrie, cela obligeait le sultan à diviser ses troupes. Le les troupes débarquent à Damiette, qu'ils occupent dès le lendemain, et attendent le comte de Poitiers jusqu'au . Le les forces se mettent en marche sur Le Caire[3]