Philippe Ier part en 1228 avec la sixième croisade, mais ne reste pas en Orient et rentre pour prendre possession des domaines de son père, tué lors du siège d'un château près de Pamiers.
Une fille d’Étienne de Sancerre, dont on ignore le nom, épousa Philippe Ier de Montfort. En , ledit Étienne de Sancerre, faisant en France les affaires de son beau-fils, Philippe de Montfort, amortit aux religieuses de Villiers-le-Châtel la donation par Erembour de Centignonville du droit de champart, justice et redevances, achetés en 1245 à Philippe de Garancières.
En 1239, l'appel de l'Orient se fait à nouveau sentir, il laisse ses domaines de Castres, la Ferté-Alais et Bréthencourt laisse la gestion de ses biens à son beau-père, Étienne de Sancerre, qui la remit à son fils aîné, Philippe II de Montfort, dès que celui-ci eut atteint sa majorité: il s’était réservé une rente de deux mille livres qu’il lui abandonna un peu plus tard
Philippine (morte 1282), mariée à Guillaume d'Esneval ;
Alix, vivante en 1282 et en 1295 ;
Helvis, vivante en 1282 et en 1295.
Une lutte opposa peu après les barons du royaume et les partisans de l'empereur Frédéric II et Philippe prit avec son cousin Balian d'Ibelin la tête du parti des barons. Il prit la ville de Tyr, tenue par les impériaux, en 1243 et devint connétable du royaume de 1244 à 1251. En 1246, il reçoit la seigneurie de Tyr, et rejoint à Damiette la septième croisade de Saint-Louis, de 1248 à 1251. En 1256, il expulse les Vénitiens de Tyr, ce qui entraina la Guerre de Saint-Sabas. En 1257, il cède Toron à son fils Jean, devenu majeur.
À la fin de sa vie, Philippe apparaissait comme l'un des barons capable de persuader les rois européens de lancer une croisade, aussi le sultan mameloukBaybars engagea des assassins qui le tuèrent à Tyr, le .