Jean Texcier

Jean Texcier

Biographie

Naissance	6 octobre 1888 Rouen
Décès	22 mars 1957 (à 68 ans) Paris
Sépulture	Cimetière du Montparnasse
Nationalité	française
Activités	Homme politique, journaliste, peintre

Autres informations

Parti politique	Section française de l'Internationale ouvrière
Conflit	Première Guerre mondiale
Distinctions	Liste détaillée Commandeur de la Légion d'honneur‎ Croix de guerre 1914-1918 Médaille militaire Croix de guerre 1939-1945
Archives conservées par	Office universitaire de recherche socialiste[1] La Contemporaine (4 delta res 0254)[2]

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Jean Texcier, né à Rouen le 6 octobre 1888^[3] et mort le 22 mars 1957 à Paris, est un peintre, illustrateur et journaliste français, porteur de parts de Paris-Normandie.

Sous le pseudonyme de Jean Cabanel, il rédige des portraits d'auteurs contemporains.

Biographie

Né d’un père républicain, fondateur du journal La Dépêche de Rouen, Jean Texcier adhère au Parti ouvrier français en 1903. Alors qu’il est étudiant en droit, il fonde le journal l’Étudiant de Rouen. En 1909, il rejoint la SFIO^[4]. Il est membre du groupe des étudiants socialistes révolutionnaires, fondé en 1911^[5].

Il s’engage pendant la Première Guerre mondiale, envoyant aux journaux des correspondances.

Participe par ses chroniques régulières à la revue Triptyque (revue de R. de Brus, éditée de 1927 à 1940, pour le corps médical par les laboratoires Scientia du Dr Perraudin 21 rue Chaptal à Paris)^[6],[7]. Dans les rubriques Lettres-Arts-Sciences, il rédigeait sous le pseudonyme de Jean Cabanel des portraits d'auteurs contemporains.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s’engage rapidement dans la Résistance. Dès le mois de juillet 1940, il rédige un « Petit manuel de dignité » : Les Conseils à l’Occupé. Il le fera suivre en novembre de Propos à l’Occupé puis par des Lettres à François et enfin par La France livrée où il recueille des documents sur la collaboration. Il a participé à la création du mouvement Libération et siégera à partir de 1943 à la commission de la Presse clandestine.

À la Libération, Jean Texcier siège à l’Assemblée consultative. De 1946 à 1948, il est directeur politique de l’hebdomadaire socialiste Gavroche^[8].

Après la guerre, il collabore au quotidien socialiste Nord Matin. Il est l'un des cadres du Comité d'action de la Résistance dans les années 1950.

Il repose au cimetière du Montparnasse division 9.

Distinctions

• Commandeur de la Légion d'honneur, officier en 1946.
• Croix de guerre 1914–1918
• Croix de guerre 1939–1945
• Médaille militaire

Œuvres

• Les Conseils à l’Occupé (1940)
• Propos à l’Occupé (1940)
• Lettres à François (1941)
• La France livrée (1941)

Notes et références

1. « http://www.lours.org/archives/default39bd.html?pid=52 » (consulté le 12 décembre 2019)
2. « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-740 » (consulté le 26 février 2020)
3. « BNF »
4. Romain Ducoulombier, Camarades!, Perrin 2008, p. 80
5. Bruno Demonsais, Un hebdomadaire culturel socialiste de la Résistance à la Guerre froide, L'Harmattan, 2006, p. 37
6. Jean Texcier, « Peinture : Alfred Veillet », L'amitié entre Texcier et Veillet, sur gallica.bnf.fr, Triptyque, Paris, novembre 1928, p. 25-32.
7. « Société d'Histoire de la Pharmacie », sur shp-asso.org (consulté le 12 avril 2023).
8. Bruno Demonsais, Un hebdomadaire culturel socialiste de la Résistance à la Guerre froide, L'Harmattan, 2006

Liens externes

• Ressource relative aux beaux-arts :
  • AGORHA
• Notices d'autorité :

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• Collège Jean-Texcier
• CRDP de Rouen
• Rouen-Histoire

Archives

• Inventaire du fonds d'archives de Jean Texcier conservé à La contemporaine.