Jean Sindab, née le à Cleveland dans l'Ohio et morte le , est une militante afro-américaine connue pour son engagement contre le racisme et le régime de l'apartheid en Afrique du Sud, ainsi que pour sa défense de l'environnement.
Elle travaille en tant que secrétaire juridique et éditrice assistante.
Elle obtient une bourse pour étudier au Hunter College en 1970, où elle obtient un Bachelor of Arts (Licence) mention histoire africaine en 1974, dans des conditions précaires. En 1972 sa bourse lui permet de se rendre en Afrique : au Togo, au Nigéria et au Ghana. En 1974, Jean Sindab est admise à l'Université Yale où elle passe deux Master of Arts (Mastère 2), l'un en relations internationales en 1976, puis un autre en sciences politiques en 1977, pour enfin soutenir son doctorat (Ph.D) en sciences politiques, le titre de sa thèse est The Impact of Expatriates on Zambian Development quelle développera en 1984[4],[5].
De 1986 à 1991 elle dirige le Programme de lutte contre le racisme du Conseil œcuménique des Églises (COE) à Genève[4]. Elle devient coordinatrice du sous programme Women Under Racism, contribuant à théoriser les liens entre discriminations liées à l'identité raciale, le sexe et la classe sociale, une approche décrite par la suite par Kimberlé Williams Crenshaw par le terme d'intersectionnalité. Elle s'investit également dans la mise en place d'activité de réseautage de femmes victimes de racisme et inscrit ces thématiques dans la réflexion du COE[3].
Elle habite durant ces années au Grand-Saconnex, mais est peu connue à Genève de par ses activités internationales.
Elle retourne à New York en 1991, où elle s'engage au sein du Conseil œcuménique des Églises pour la justice économique et environnementale[2],[7].
Un hommage lui est rendu le [6] à Washington, DC à la People’s Congregational Church. Les témoignages lus lors du service religieux relatent ses contributions pour la cause des africaines américaines.
En 2019 à Genève, l'association l'Escouade dans le cadre du projet 100elles renomme temporairement une place à son nom[3],[8].
↑ a et b(en) William Minter, Gail Hovey et Charles E. Cobb (Jr.), No Easy Victories : African Liberation and American Activists Over a Half Century, 1950-2000, William Minter, , 248 p. (ISBN978-1-59221-575-1, lire en ligne)
↑ a et b(en) Nellie Jean Sindab Memorial Committee, « A Celebration of the Life of Dr. Nellie Jean Pitts Sindab », Aluka, Free Hand Press, (DOI10.5555/al.sff.document.nevbm3, lire en ligne, consulté le )