Il a été résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, écrivant dans des journaux clandestins, rejoignant un maquis et combattant dans les rangs des FFI des Basses-Alpes.
Après la Libération il est retourné à la SFIO, qu'il a quitté pour rejoindre le PSA puis le PSU. Il est revenu au Parti Socialiste qu'il a définitivement quitté en 1985.
Titulaire d'un DES d'histoire, il s'est spécialisé dans l'histoire du socialisme et du féminisme. Il a cofondé en 1959 la Société d'études jaurésiennes.