Jean Pecqueriaux , né le 18 octobre 1891 à Avesnelles et décédé le 2 juillet 1938 [ 2] à Paris VIIIe , est un athlète français , spécialiste du sprint .
Biographie
Carrière athlétique (1909-1910)
Sprinteur du Racing Club de France , Jean Pecqueriaux devient vice-champion de France du 100 mètres en 1909 derrière Pierre Failliot [ 3] , [ 4] .
Lors de l'hiver 1909-1910, il pratique le cross-country pour préparer la saison de course sur piste[ 5] .
Il est capitaine de l'équipe de football du Collège Sainte-Barbe lors du Championnat inter-scolaire de Paris organisé en 1910[ 6] .
Au printemps-été 1910, il profite de l'absence de Pierre Failliot pour enchaîner les victoires.
En mai 1910, il gagne le 100 mètres du Critérium du Racing Club de France en 12 s 0 [ 7] puis il remplace le tenant du titre Pierre Failliot en tant que représentant du Racing Club de France pour le 100 mètres du Prix Blanchet organisé par le RCF . Il remporte nettement la course en 11 s 4 [ 8] , [ 9] .
En juin 1910, il remporte les épreuves du 100 mètres du Ve Championnat de Paris[ 1] puis du Championnat de France [ 3] avec des chronos respectifs de 11 s 4 [ 1] et 11 s 8 [ 3] . Il remporte également le 100 mètres du match opposant le Stade au Racing le 19 juin 1910 en 11 s 4 [ 10] , [ 11] .
En juillet 1910, il participe au match d'athlétisme opposant le Racing Club de France à une équipe des South London Harriers sur le stade en herbe du Beckenham Cricket Ground (en) [ 12] et il y remporte le 100 yards dans un style magnifique en 10 s 4 devant B. Reed[ 13] , [ 14] .
Présenté comme « à court d'entraînement », il ne défend pas ses titres lors des éditions 1911 des Championnats de Paris et des Championnats de France [ 15] et n'apparaîtra plus sur les pistes sans qu'on connaisse les raisons de ce retrait.
Vie privée
Jean Pecqueriaux se marie à Antoinette Hicguet le 3 janvier 1914 en l'église Notre-Dame-de-Lorette à Paris . Il est alors retiré de la compétition de course sur piste[ 16] . Le couple aura une fille, Marie-Rose, en février 1915[ 17] et un fils, Jean-Paul, en 1918.
Jean Pecqueriaux est ensuite présenté comme un industriel[ 2] , demeurant 50 rue de Laborde à Paris .
Médaille de Champion de Paris 1910 du 100m plat décernée à Jean Pecqueriaux - Collection privée Valjustrotinou .
Palmarès
Records
Références
↑ a b et c L'Auto du 13 juin 1910, page 7 disponible sur Gallica .
↑ a et b Excelsior 5 juillet 1938, page 2 disponible sur Gallica .
↑ a b et c Les finalistes des championnats de France - 1888 à 1969 .
↑ La Vie au Grand Air 3 juillet 1909, page 5 disponible sur Gallica .
↑ L'Auto 30 décembre 1909, page 5 disponible sur Gallica .
↑ La Culture physique , 15 janvier 1910, page 57 disponible sur Gallica .
↑ L'Auto 16 mai 1910, page 7 disponible sur Gallica .
↑ La Vie au Grand Air 4 juin 1910, page 401 disponible sur Gallica .
↑ L'Auto 30 mai 1910, page 7 disponible sur Gallica .
↑ La Vie au Grand Air 25 juin 1910, page 446 disponible sur Gallica .
↑ L'Auto 20 juin 1910, page 7 disponible sur Gallica .
↑ Histoire des South London Harriers .
↑ La Vie au Grand Air 30 juillet 1910, page 561 disponible sur Gallica .
↑ L'Auto 12 juillet 1910, page 5 disponible sur Gallica .
↑ L'Auto 28 mai 1911, page 7 disponible sur Gallica .
↑ L'Auto 27 décembre 1913, page 6 disponible sur Gallica .
↑ Excelsior 6 février 1915, page 10 disponible sur Gallica .
↑ D'après L'Auto du 28 juin 1909 page 7, disponible sur Gallica , Pierre Failliot l'emporte en 11 s 8 avec 1,50 m d'avance, soit une estimation du temps de Jean Pecqueriaux à environ 11 s 98 .