Diplômé de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, Jean Molino a été professeur de littérature française et comparée à l'Université d'Aix-Marseille puis à Lausanne, où il est devenu professeur honoraire. Depuis 1975, il est une figure influente de la musicologie francophone, participant activement aux colloques, jurys de thèse et publications collectives[1].
Contributions
Molino est l’auteur de deux ouvrages importants sur l’analyse des récits et de la poésie (Introduction à l’analyse de la poésie, en collaboration avec Joëlle Gardes-Tamine, et Homo fabulator. Théorie et analyse du récit, en collaboration avec Raphaël Lafhail-Molino), ainsi que de plus de deux cents articles portant sur la littérature française et comparée, la linguistique, l’épistémologie des sciences humaines et la sémiologie.
Mais il est connu surtout pour ses contributions à la théorie de la tripartition (poïétique-neutre-esthésique) et pour ses interventions dans l'encyclopédie Musiques. Une Encyclopédie pour le XXIe siècle de Jean-Jacques Nattiez. Son ouvrage Le Singe musicien[2] compile ses articles, couvrant divers domaines comme la sémiologie de la musique, la sociohistoire de la musique, et l'anthropologie de l'art.
Ouvrages
Ce que nous appelons littérature... : Pour une théorie de l'oeuvre de langage, L'Harmattan, , 420 p. (ISBN9782343148038)
↑Denis-Constant Martin, « Jean Molino : Le singe musicien. Sémiologie et anthropologie de la musique. Précédé de : Introduction à l’œuvre musicologique de Jean Molino par Jean-Jacques Nattiez », Cahiers d’ethnomusicologie. Anciennement Cahiers de musiques traditionnelles, no 23, , p. 257–265 (ISSN1662-372X, lire en ligne, consulté le )