Fils de Pierre II Mariette (1634-1716) et petit-fils de Pierre I Mariette (vers 1603-1657)[1], dynastie de graveurs et imprimeurs parisiens, Jean Mariette est né le à Paris[2]. Il est destiné par son père à devenir peintre, aussi il entre comme élève dans l'atelier de Jean-Baptiste Corneille, mais sur les conseils de Charles Le Brun il retourne aux affaires de son père[3].
Il exerce comme marchand d'estampes dès avant 1686.
En , il épouse Claude Geneviève Coignard, fille de l'imprimeur-libraire Jean-Baptiste I Coignard (1637-1686) et sœur de Louis Coignard.
Le , il est reçu libraire sur présentation de son demi-frère Nicolas I Langlois, à qui il succède. La boutique est à l'enseigne des Colonnes d'Hercule, rue Saint-Jacques, surmontée de la devise Haec meta laborum (« voilà la fin de mes travaux »)[3].
En 1716, il hérite du fonds et de la maison de son père Pierre II Mariette. Il revend une partie de son fonds de gravures en 1733 et 1734 et se consacre au commerce des livres et à l'édition.
En 1727, paraissent les trois tomes de L'Architecture française, considérés comme son chef-d'œuvre, et comprenant plusieurs centaines de planches gravées[4].
Il meurt à Paris le , laissant plusieurs milliers de livres de rentes. Sa veuve lui succède (décédée en 1749), puis son fils, Pierre-Jean Mariette, hérite du fonds qu'il revend en 1750, et laisse une note sur son père dans son fameux Abecedario[5].
↑Antoinette Friedenthal, « Découverte d'un portrait de Pierre Ier Mariette », dans Nouvelles de l'estampe, 2019, no 262 (lire en ligne)
↑Maxime Préaud, Pierre Casselle, Marianne Grivel et Corinne Le Bitouzé, Dictionnaire des éditeurs d'estampes à Paris sous l'ancien régime, Paris, Promodis, 1987, pp. 229-234 (ISBN2903181608).