Jean Lion est un industriel et résistant français, troisième mari[1] de Joséphine Baker, né le 6 septembre 1910 à Paris et mort le 18 novembre 1957 à Paris.
Jean Lion était d'origine juive. Comme l'écrit Pierre-André Meyer, l'étude de son ascendance montre l'appartenance de ses parents au « judaïsme profond » de l'Est de la France[10].
Plusieurs sources indiquent que Joséphine Baker se convertit au judaïsme pour l'épouser[6],[11].
Avec la défaite de 1940, Jean Lion quitte la zone occupée et prend fait et cause pour la France libre. On peut lire dans son dossier de médaillé de la Résistance française :
"a milité, dès 1941, en Algérie à la tête du mouvement clandestin COMBAT. A pris une part active à la création de ses sections clandestines et mené campagne en faveur de la Résistance dans l’Empire"[12]
"fracture du crâne au cours d’un coup de main"[12]
Le décret de nomination au grade de chevalier de la Légion d’honneur décrit la suite en ces termes :
"grièvement blessé, puis réformé, est venu militer à nouveau à COMBAT en attendant l’heure de pouvoir reprendre les armes. Parti avec la 1ère Armée Française, s’est signalé une fois de plus, par son ardeur et son courage."[14]
Affecté à la 2e division d’infanterie marocaine, il participe à la libération de l’Europe. Il est cité avec attribution de la Croix de Guerre pour s’être :
"particulièrement signalé dans les affaires de novembre et décembre 1944, au moment des combats de BELFORT, BITSCHWILLER et THANN"[15]
Ainsi, de 1941 à 1945, Jean Lion lutte avec constance contre la domination nazie. Il meurt prématurément en 1957 de l'épidémie de grippe asiatique.[citation nécessaire]
Références
↑« Joséphine Baker et les hommes : une sacrée saga », Le Point, (lire en ligne)
↑« Et Joséphine Baker devint française à Crèvecoeur-le-Grand », France Bleu, (lire en ligne)
↑Pierre-André Meyer, « L'ascendance de Jean Lion (1910-1957), troisième époux de Joséphine Baker », Généalo-J, Revue française de généalogie juive, no 148, , p. 43