Il est reçu à l'École polytechnique en 1817 (X17), puis à l'École des mines le , nommé élève de 1re classe le , mis hors de concours le , nommé ingénieur des mines le . Il est de la même promotion à l'École des Mines que Léonce Élie de Beaumont.
Il est chargé en 1832 du sous-arrondissement des Mines de Périgueux. Il a travaillé sur la carte géologique du département de la Dordogne.
En 1835, à l'initiative du préfet de La Dordogne, Auguste Romieu, du maire de Périgueux, Combret de Marcillac, et d'un ingénieur civil des mines, ancien directeur des mines de Saint-Lazare, Cyprien-Prosper Brard, est installée un laboratoire départemental de chimie pour aider au développement industriel du département. En , le laboratoire de chimie est en place sous la direction de l'ingénieur Jean Charles Louis Marrot[1].
Il est nommé ingénieur en chef des Mines de l'arrondissement de Nantes en résidence à Angoulême en 1849. Il insiste sur la nécessité de terminer la carte géologique de la Dordogne pour justifier son séjour à Périgueux le plus longtemps possible (la carte a été terminée 6 ans après sa mort, en 1882[2]. Le , il est nommé ingénieur en chef des Mines à Périgueux. Il est nommé inspecteur général de 2e classe en .
Il prend sa retraite en 1859 comme inspecteur général des Mines et s'établit à Périgueux. De santé fragile, il est resté célibataire.
Membre du conseil municipal de Périgueux, il remplace comme maire le Dr Louis Amédée Guilbert quand ce dernier est nommé préfet de la Dordogne, le . Il est maire de Périgueux du au , quand le club des travailleurs l'oblige à démissionner[3].
Publications
Tableau des communes du département de la Dordogne, pour servir de légende à la carte géologique du département, Périgueux, Librairie Dupont, 1870.
↑Jean-Emmanuel Bonnichon, « Périgueux au milieu du XIXe siècle : L'irruption des ingénieurs dans la ville », dans Mémoire de la Dordogne, décembre 1994, no 5, p. 5 (lire en ligne)
↑Annuaire de l'ordre impérial de la légion d'honneur publié par les soins et sous la direction de la grande Chancellerie, Imprimerie impériale, Paris, 1853, p. 477 (lire en ligne)